Algérie

Un enfant de 11 ans électrocuté dans un jardin public


Qui a décidé de cette triste rossée à l'encontre d'un enfant âgé à peine de 11 ans' Qui aurait cru qu'une petite détente puisse tourner au drame, la mort d'un enfant en bas âge' Ce dernier a perdu la vie dans de terribles conditions. Une électrocution au niveau du Jardin méditerranéen d'Oran, situé dans la partie est de la ville. Ce drame, qui continue à constituer le sujet dominant des discussions locales, est survenu dans la nuit de vendredi à samedi lorsque le chérubin a reçu une décharge électrique après avoir touché un poteau électrique destiné à éclairer les allées dudit jardin. L'enfant a succombé après son évacuation en urgence vers l'hôpital. Alors que l'opinion s'attend à des explications ne serait-ce que pour consoler la famille de la victime, venue d'Alger, en plus des mesures idoines à prendre ou encore à annoncer, l'on a tout simplement jugé utile de plonger les deux jardins de l'est de la ville, le Jardin méditerranéen et le jardin de la Frange maritime, dans le noir ténébreux, aggravant, par ce fait, la situation en «accordant» des opportunités à des énergumènes pour élire ces jardins en lieux de prédilection de tous les fléaux. Sortant de son silence, le député Arbaoui Mohamed El Hadi Oussama impute ce drame à la direction de l'entreprise spécialisée dans les lumières et l'éclairage, Ermesso, lui «reprochant la négligence dont elle a fait preuve en n'ayant pas daigné» bouger le petit doigt ne serait-ce que pour «réparer les poteaux défectueux ou encore ceux dénués des mesures de sécurité». Il a d'ailleurs expliqué avoir «saisi, depuis plus de trois mois, cette entreprise la mettant en garde contre les courts-circuits dont font l'objet plusieurs poteaux électriques dudit jardin». «En vain», a déploré le député qui souligne que la direction de ladite entreprise a été «catégorique en soulignant que la lumière et l'éclairage dudit jardin ne sont pas de ses prérogatives», ajoutant que «le directeur de l'entreprise m'a tout de même rassuré en s'engageant d'agir ne serait-ce que pour les enfants». Les promesses n'engagent pas ceux qui les font. «Depuis, rien n'a été fait, en plus du fait qu'il n'a pas jugé utile de tirer l'alarme et ne pas avoir signalé les courts-circuits des poteaux en question», regrette le député. Catégorique dans sa démarche, le représentant d'Oran à l'Assemblée nationale a appelé les services de sécurité de la wilaya à ouvrir une enquête judiciaire, les invitant à «prendre en compte mes déclarations». Lui emboîtant le pas, l'élu à l'APW d'Oran, Azzedine Lotfi a plaidé pour «l'ouverture d'une enquête délimitant les responsabilités de chacune des parties en relation dans l'affaire liée aux courts-circuits de poteaux électriques dudit jardin». Car, a-t-il expliqué, «il s'agit d'un acte de négligence» ayant provoqué la mort. «Il faut en finir avec la politique du destin et de la fuite en avant» a-t-il clamé. Selon des témoignages recueillis sur place, les courts-circuits seraient le «fait» de certains commerçants de circonstance qui recourent à ces poteaux pour «alimenter» leurs «box» en énergie électrique. À qui donc appartiennent la gestion et l'entretien de ces jardins publics' Selon un arrêté de la wilaya, la gestion du Jardin méditerranéen est confié à l'Epic «Oran Vert».
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