Algérie

Un duo avec Ibrahim Malouf



Un duo avec Ibrahim Malouf
Le fils du regretté Athmane Bali se démène dans tous les sens. Dans le cadre d'une tournée internationale entamée en février dernier, il s'est déjà produit en France et Italie. Il donne son dernier concert à Londres en septembre. « Je dois aussi enregistrer un duo avec Ibrahim Malouf, neveu du célèbre écrivain Amine Malouf » nous a-t-il indiqué en marge d'un concert donné récemment à Alger. Pour rappel, Nabil Bali a déjà fait sortir quatre CD en France et son chant traduit son attachement à la création. Nabil Bali rend aussi, à chaque fois, un hommage particulier à son père. Il considère la musique comme une passion et s'assigne de représenter fidèlement l'image de l'Algérie à l'étranger, dont il représente un des genres un peu partout. Nabil Bali est le fils d'Athmane Bali, chanteur, joueur de luth, célèbre poète des Touaregs kel Ajjer de Djanet emporté dans son véhicule par une crue dévastatrice. A l'âge de 13 ans son père lui offre une guitare classique. Il apprend tout seul puis rejoint sa troupe avec laquelle il joue aussi de la derbouka. Après la mort de son père, Nabil décide de reprendre le flambeau. Il a, par ailleurs, repris plusieurs chansons de son père, notamment la chanson « Damâa ». Son père écrivait des textes en tamacheq et en arabe. Chantant d'une voix chaude et forte, il jouait du « contemporain touareg », comme il aimait à le désigner et était devenu une véritable curiosité pour les musicologues. Ibrahim Maalouf est un musicien (trompettiste et pianiste), compositeur, notamment de musiques de films, arrangeur, producteur et professeur d'improvisation et de trompette franco-libanais. Il est né en 1980 à Beyrouth dans une famille d'intellectuels et d'artistes. Il est fils du trompettiste Nassim Maalouf et de la pianiste Nada Maalouf et petit-fils de Rushdi Maalouf, journaliste, poète et musicologue. Il est le seul trompettiste au monde à jouer la musique arabe avec la « trompette à quarts de tons », inventée par son père dans les années 1960. Ibrahim est également lauréat de grands concours de trompette classique. En juillet 2010, il reçoit la Victoire de la révélation instrumentale de l'année (prix Franck Ténot) aux Victoires du jazz, à Juan-les-Pins. En 2013, il est à nouveau récompensé aux Victoires du jazz, dans la catégorie artiste ou formation de l'année. Il reçoit également le titre de « Jeune artiste ?uvrant pour le dialogue interculturel entre les mondes arabe et occidental » par la directrice générale de l'Unesco, Irina Bokova, lors d'une cérémonie organisée le 13 avril 2011 au siège de l'Unesco. En 2014, Ibrahim reçoit une troisième victoire de la musique pour son 5e album « Illusions », dans la catégorie Meilleur album de musiques du monde. C'est une première dans l'histoire des Victoires de la usique qu'un artiste de musique du monde récompensé soit un instrumentiste.




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