Algérie - A la une

Un duel en haute altitude



Les Bleus en quête d'une deuxième étoile
Il y aura donc 2018, cette année qui rime avec le plus beau des millésimes. Dans cette Russie d'été où le soleil ne se couche presque jamais, la lumière continue de briller pour la bande à «DD», balisant la voie vers la deuxième étoile, la seule sur laquelle ils veulent tous poser le pied désormais.
Ce groupe France n'a qu'une seule idée dans sa jolie petite tête: rejoindre sur la plus belle des planètes les premiers cosmonautes français 20 ans après! Se mettre au même rang, tout en haut, que la clique du capitaine Deschamps. Et c'est parce qu'il a lui aussi l'idée de récidiver l'exploit en tant que sélectionneur, qu'il a tenté de mettre de l'apaisement dans tout cet emballement.
Les Bleus sont dans le dernier carré de la Coupe du monde, et bon sang de bon sang, ils ne l'ont pas volé. L'élan, l'enthousiasme, qui a embrasé cette équipe, ce groupe, et toute la France au soir du 30 juin, après un match de folie face à l'Argentine en 8es de finale, poursuit donc sa route et trace son destin. La mèche a été allumée et la traînée de poudre continue de se répandre, laissant sur son chemin ces étincelles de bonheur. Ce quart de finale face à l'Uruguay n'a pas été un feu d'artifice dans le jeu, mais quand viennent ces derniers matchs, quand il faut donner les derniers coups de piolet pour atteindre le sommet, il n'y a que la gagne qui aille.
Le match ne demandait pas cette fois-ci de tomber dans la bonne hystérie pour renverser les montagnes, et l'ambiance feutrée de Nijni n'avait d'ailleurs rien de comparable avec la fournaise bouillonnante de Kazan. Mais les Bleus ont fait tout ce qu'il fallait, comme des grands, avec cette maîtrise qui permet d'éviter les mauvaises surprises. Et au final, entre la France et l'Uruguay, il n'y a pas eu besoin de regarder deux fois le cliché. Avec 4 victoires en 5 matchs, 9 buts marqués pour 4 encaissés, l'affaire est rondement menée. Et, surtout, leur promesse d'une montée graduée dans leur niveau de jeu, s'est avérée ne pas être juste des paroles en l'air.
Le fantôme de Cavani, finalement forfait et resté sur le banc, a bien plané sur ce début de match, quand trop de ballons traînaient dans la surface tricolore. Mais Varane a eu la bonne idée de réécrire l'histoire de ses quarts de finale de Coupe du monde, en faisant pencher la balance du bon côté, sur un coup de boule comme une affaire préméditée. «On savait que Diego (Godin) et Gimenez sont très forts de la tête, que le ballon allait souvent arriver au point de penalty ou juste derrière, donc on a mis des joueurs de taille dessus», a indiqué Griezmann, le tireur de coup franc sur le coup. Un «Grizzy» tout petit une heure durant, hormis ce coup de patte, et qui bouclera pourtant ce quart de finale avec cette passe décisive et le deuxième but bleu. Sa frappe, qui a fini de tuer le match, profitant de cette mauvaise appréciation de Muslera. A part ça, l'Uruguay, caricature d'elle-même, a bien joué l'embrouille, en désespoir de cause. Mais elle a trouvé en face du répondant. Et voir tout le banc français se lever quand la température est montée de deux crans, était une nouvelle preuve de son état d'esprit.
En demi-finale, les Bleus affronteront la Belgique d'Eden Hazard, à la génération dorée. Vendredi soir, elle a poussé le Brésil de Neymar à dire au revoir. Mais les Bleus ont aussi leur génie, et il s'appelle Mbappé. Sans avoir marqué face à l'Uruguay, il a encore flambé.
Le duel en haute altitude promet!


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