Le 11 avril 2018 est une date qui restera gravée dans les mémoires. Les Algériens ont eu du mal à réaliser ce qui s'est passé en ce début de matinée.L'alerte est donnée très tôt sur les réseaux et vite relayée par des médias lourds et des sites d'information. Un crash d'avion à Boufarik, à la frontière entre les wilayas de Blida et d'Alger. Mais l'opinion nationale a mis du temps pour comprendre qu'il s'agissait d'un drame national.
L'un des plus graves accidents de l'aviation militaire algérienne. Transportant 257 personnes, dont des civils, l'engin s'est écrasé juste après son décollage de l'aéroport militaire de Boufarik. Il n'y a eu aucun survivant. Face à l'ampleur de la catastrophe, le chef d'état-major de l'armée et vice-ministre de la Défense nationale, Ahmed Gaïd Salah, a dû écourter sa visite à Oran pour se rendre sur les lieux du drame.
Sur place, il demande l'ouverture d'une enquête en vue de déterminer les circonstances de ce tragique accident. La Présidence, pour sa part, a décrété un deuil national de trois jours. La prière de l'absent à la mémoire des victimes est effectuée dans toutes les mosquées du pays.
L'appareil qui s'est écrasé, rappelons-le, est un Iliouchine IL-76, un quadriréacteur civil ou militaire de fabrication soviétique puis russe. Il assurait un vol Boufarik-Tindouf-Béchar. Huit mois après l'accident, l'enquête annoncée par le MDN n'a toujours pas livré ses résultats. Que s'est-il passé ' Y a-t-il eu une négligence humaine '
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Posté Le : 30/12/2018
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : M M
Source : www.elwatan.com