Fatiha Bisker expose jusqu'au 28 du mois en cours à la galerie d'art Baya du palais de la culture Moufdi-Zakaria, Alger. Une seule promenade à cette galerie d'art suffit pour apprécier à sa juste valeur la créativité et le talent immense de cette artiste qui fait preuve d'originalité. L'exposition, réunissant une cinquantaine de tableaux, de style abstrait puriste, réalisés selon la technique de la peinture sur l'huile, sur une dimension 80x90cm, met en exergue la beauté et la richesse de la création de Fatiha Bisker portant des titres originaux et évocateurs tels que « L'oiseau bleu », « Nuit sans lune », « Rire bleu », « Songe bleu », « Bleu de silence », « Monde subtil », « Où chante le vent », « Ecume océan ». Abderrahmane Djelfaoui, cinéaste documentariste et journaliste, mentionne : « D'emblée, on se sent emporté par une aura d'aise lumineuse. Une aura qui n'a rien de compliqué ou de tragique. Dans cette collection, une joie s'offre comme un soyeux tissage qui ne demande qu'à être partagé. Le plus souvent simple, brève ou longue. Elle occupe l'espace d'un bleu de mer qui semble murmurer le souvenir des plages de l'enfance heureuse avec le père et les frères. « Océane » est l'intitulé de l'une de cette collection. Ou tout simplement « Le bleu de silence » où repose en paix un poisson cloué dans la finesse de ses arêtes... » Son style de peinture s'inscrit, selon les spécialistes, dans le genre abstrait puriste. L'utilisation du bleu, symbolise, selon l'artiste, la vie, l'amour d'une couleur ou d'une douleur, une certaine attirance. « C'est un hommage que je rends à la vie à travers les couleurs, les formes que je fais dialoguer, je m'amuse et je découvre des espaces, des alliances, des couleurs. Je ne veux pas transmettre des messages surtout que ça ne me réussit pas », annonce l'artiste lors du vernissage de cette exposition donné dernièrement à Alger. Fatiha Bisker est journaliste et peintre. Elle vit et travaille à Alger. Elle a étudié à l'Ecole nationale des Beaux Arts d'Alger et a participé à de nombreuses expositions collectives organisées à Alger, Oran, Sidi Bel Abbes etc. Sa première « sortie » remonte à 1972. Coup d'essai, coup de maître. Elle y décrocha une médaille d'or au concours d'affiches pour les Jeux olympiques de Munich. Elle bénéficia d'une formation dans un atelier en France auprès de l'artiste Jean Louis Bernard et prit part aussi à la réalisation d'un film documentaire réalisé par Houria Saihi.
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Posté Le : 15/02/2015
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Samira Sidhoum
Source : www.horizons-dz.com