Un documentaire sur les grandes batailles des Aurès réalisé à Khenchela

Un documentaire sur les plus importantes batailles engagées durant la Révolution dans la région des Aurès a été réalisé dans le cadre d'un programme arrêté par la wilaya pour la célébration du cinquantenaire de l'indépendance de l'Algérie.
Intitulé "Notre révolution, notre dignité, notre gloire", le documentaire, dont la réalisation a mis à contribution la direction de la jeunesse et des sports (DJS), la direction des Moudjahidine et le secrétariat de wilaya de l'Organisation nationale des Moudjahidine, sera projeté mercredi à la salle omnisports de la ville de Khenchela.
Ce long-métrage, d'environ deux heures, a été réalisé durant deux mois par un groupe de jeunes cinéastes amateurs qui ont voulu mettre en lumière les hauts faits de la Révolution libératrice à Khenchela qui faisait partie de la wilaya I historique Aurès-Nememcha, et dont le premier commandant fut Mostefa Benboulaïd.
Le documentaire, truffé d'images d'archives, sera projeté durant les deux mois de juillet et d'août dans tous les établissements de jeunes de la wilaya de Khenchela, selon la DJS.
Le film débute par un grand plan sur la première caserne française érigée dans la région, en 1872, avec la désignation d'un préfet français assisté par 16 caïds collaborateurs. Il met ensuite en lumière la phase durant laquelle est apparu le mouvement nationaliste, sur les répercussions des massacres sanglants du 8 mai 1945 et sur le début des préparatifs de la glorieuse Révolution.
Le rôle pionnier de Abbas Laghrour est souligné dans la conduite des premières actions militaires contre la présence coloniale. L'histoire du village martyr Thifri Ifradj (commune de Lamsara) rasé avec sa population et ses 800 foyers cinq jours après le déclenchement de la guerre de libération est évoquée dans le documentaire, parallèlement aux premiers faits d'armes des Moudjahidine dans la région. Le documentaire se base essentiellement sur les déclarations souvent émouvantes de Moudjahidine qui furent témoins des faits relatés.
Selon la DJS, cette £uvre se veut surtout une contribution à l'écriture de l'histoire glorieuse de la Révolution du 1er nombre 1954 grâce à laquelle le peuple algérien fête aujourd'hui ses 50 ans de liberté.