Dans le cadre de la protection du consommateur contre le phénomène des intoxications alimentaires et pour mettre fin à l'exposition à la vente des produits et marchandises sur les trottoirs et les voies publiques, un dispositif de contrôle va être bientôt mis sur pied, a annoncé madame Lamia Younsi, chef de bureau de la promotion de la qualité et des relations avec les associations à la direction du commerce et de la promotion des exportations (DCPE) de Médéa. Car, dira la même responsable, le contrôle des conditions d'hygiène, de production, de transport, de stockage, de distribution et de commercialisation des produits présentés à la vente relève plus particulièrement des prérogatives des services de la direction du commerce et de la promotion des exportations (DCPE).Pour ce faire, "des équipes de la DCPE sont mobilisées H24 pour mener des contrôles des produits exposés à la vente et pour vérifier la qualité des aliments, boissons et autres produits destinés à la consommation humaine au niveau des commerces de détail, des marchés et des grandes surfaces. Etant donné que le commerce de proximité constitue l'un des maillons de la chaîne de distribution et soumis aux règles de contrôle sur la validité des produits exposés à la vente, le consommateur est aussi responsable de l'acte d'autocontrôle concernant la qualité des produits à acquérir, la vérification, avant tout achat, de leurs dates de fabrication et de leurs dates limites de consommation". Mais au nombre des problèmes auxquels restent confrontées les équipes conjointes en matière de contrôle des viandes, celui inhérent au phénomène de l'abattage clandestin qui, selon les déclarations des services vétérinaires, a pu être réduit à sa plus simple expression grâce à l'instauration de l'obligation d'étiquetage et d'emballage du poulet présenté à la vente.
C'est le moyen imposé pour la commercialisation de la viande blanche afin de circonscrire les pratiques frauduleuses, une mesure qui a d'ailleurs été bien appréciée par les consommateurs locaux et de ceux des wilayas proches qui viennent s'approvisionner auprès des abattoirs de la wilaya de Médéa, a indiqué Dr Omar Benaïcha, vétérinaire principal à la direction des services agricoles de Médéa. Et d'expliquer que le contrôle vétérinaire concerne aussi bien la préservation de la santé publique que la santé animale, et ce, par le biais de l'organisation d'opérations d'intervention menées au niveau des abattoirs et des tueries, des unités de transformation des produits laitiers et des produits carnés.
En matière de viande, tout animal présenté à l'abattage doit être accompagné d'un certificat sanitaire établi par un vétérinaire attestant sa bonne santé, après quoi, il est encore une fois soumis à une inspection ante mortem et une autre inspection post mortem des carcasses et des abats au niveau de l'abattoir. Quant au contrôle des superficies maraîchères et des plantations arboricoles irriguées aux eaux usées et qui sont des sources de maladies, celui-ci relève des prérogatives de la commission multidisciplinaire de wilaya des MTH (maladies à transmission hydrique) qui effectue des opérations d'inspection à travers les périmètres agricoles situés à proximité des oueds où se jettent les effluents des eaux usées des cités urbaines, a indiqué le Dr vétérinaire.
M. EL-BEY
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Posté Le : 28/12/2021
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : EL BEY M
Source : www.liberte-algerie.com