Algérie

Un dialogue entre les Libyens en octobre à Alger



Un dialogue entre les Libyens en octobre à Alger
Cette proposition de M. Lamamra fait suite à celle de la Mission de l'ONU en Libye (Unsmil) de tenir, fin septembre, une réunion de dialogue entre les parties en conflit dans ce pays.Ce qui n'était que simple supposition est devenu une perspective sérieuse : les factions qui se livrent bataille en Libye vont se retrouver à Alger pour entamer un dialogue qui devra mener ce pays vers la paix. L'annonce a été faite hier, à partir de New York, par le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra. «Un dialogue va être lancé en octobre prochain à Alger», a-t-il indiqué lors d'une réunion restreinte consacrée à Libye, rapporte l'APS.Mais c'était aussi l'occasion pour le chef de la diplomatie algérienne de réitérer «la position de l'Algérie consistant à rejeter toute intervention étrangère en Libye et à favoriser un dialogue inclusif devant déboucher sur une solution politique permettant le retour à la stabilité et à la paix dans le pays».Aussitôt annoncée, cette initiative a été saluée par les participants à cette rencontre de New York. Les présents ont «salué les efforts des pays voisins de la Libye et plus particulièrement l'initiative algérienne d'inviter dans les meilleurs délais possibles, les leaders libyens et les représentants des différentes forces politiques en présence à participer à un dialogue devant mener à la réconciliation nationale».De la guerre à la table des discussionsCette proposition de M. Lamamra fait suite à celle de la Mission de l'ONU en Libye (Unsmil) de tenir, fin septembre, une réunion de dialogue entre les parties en conflit dans ce pays. Cela fait plusieurs mois que les Libyens ? un pays qui compte deux Parlements et deux gouvernements ? cherchent une issue à la grave crise à la fois sécuritaire et politique. Toutes les tentatives de nouer les fils du dialogue ont échoué, laissant les armes s'exprimer et créant un climat de chaos généralisé.Des personnalités de premier rang, dont l'ancien Premier ministre Mahmoud Djibril ou le chef de guerre Abdelhakim Belhadj, ont demandé aux autorités algériennes de servir d'intermédiaire dans un conflit qui dure depuis au moins trois ans. En réponse à ces sollicitations, le ministre des Affaires étrangères avait déjà indiqué, le 15 septembre dernier, que «si les Libyens estiment que l'Algérie est le lieu qui convient pour se réunir et amorcer un processus réunificateur dans le cadre d'une réconciliation nationale, alors l'Algérie est favorable à cette démarche». «L'Algérie approuvera toute solution proposée par les Libyens eux-mêmes», avait-il encore dit, ajoutant que «si les Libyens jugent que l'Algérie, en tant que pays frère et voisin, peut abriter les différentes rencontres permettant d'aboutir à une solution, l'Algérie ne voit pas d'inconvénient à cela».Depuis la chute de Mouammar El Gueddafi en août 2011, les milices armées font la loi en Libye. Des gouvernements ont été constitués à plusieurs reprises, mais n'ont jamais pu s'imposer.L'armée régulière mise en place n'arrive pas non plus à s'installer durablement ; elle fait face à des divisions internes provoquées notamment par l'avènement d'une armée parallèle que gère un ancien général, KhalifaHafter.




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