Un développement sans dommage majeur

Le monde traverse une crise économique aiguë qui n'épargne plus personne sur son passage, les pays qui accusent un retard dans ce domaine, les pays qui ne se sont pas prémunis de ces conséquences dévastatrices et qui connaissent à présent les affres et les angoisses sociales, la déstabilisation de leur économie, la baisse du pouvoir d'achat etc.L'Algérie qui, dès le début de cette crise, il y a plus de sept ans, a réussi à atténuer ses effets. L'Algérie, qui a été atteinte par la crise économique mondiale au même titre que d'autres nations à travers ses recettes d'importations, a réussi à atténuer les effets grâce au remboursement anticipé de sa dette extérieure et la constitution d'une épargne publique substantielle au niveau du Fonds de régulation des recettes.Courant cette période de vache maigre, grâce à une gestion prudente, l'Algérie n'a pas été atteinte au niveau de son système financier, mais elle l'a été durement à travers ses revenus extérieurs tirés des hydrocarbures. Ces recettes, comme affirmé officiellement, ont perdu près de la moitié de leur valeur durant le commencement de cette crise mondiale en 2008, avec un impact de même amplitude sur les recettes du budget de l'Etat du fait des effets de cette crise économique mondiale.Face à cela, l'Algérie trop dépendante des revenus d'une seule ressource, à savoir les hydrocarbures, mène, ces dernières années, une bataille de développement. Les programmes élaborés à cet effet ont investi intensément leur contenu, leurs énergies et leurs ressources financières dans le développement humain, la réforme de l'Etat, la modernisation des infrastructures, la promotion de' l'entreprise.A travers cette stratégie de développement et d'avenir, l'Etat a été contraint d'assurer l'essentiel de l'effort en misant sur l'épanouissement réel des secteurs public et privé ainsi qu'une ouverture prudente envers les partenaires étrangers qui acceptent de compenser leurs bénéfices sur le marché algérien par des investissements productifs.Aujourd'hui, les institutions économiques et financières internationales reconnaissent à l'Algérie sa constance financière à poursuivre sans dommage majeur son intense processus de développement économique et social.