Algérie

Un développement local progressif



La ville d'Igli, par sa situation géographique et la richesse de son patrimoine archéologique et culturel, vit actuellement au rythme d'un développement local progressif, dans une optique d'amélioration du cadre de vie de ses citoyens.C'est ainsi que la mise en service d'une unité d'hémodialyse dotée de 4 générateurs est venue mettre ainsi fin au calvaire des malades qui devaient se déplacer vers la daïra de Béni-Abbès (75 km), alors que le secteur de la jeunesse et des sports verra l'ouverture prochaine d'une piscine de proximité dotée de toutes les commodités indispensables et qui aura coûté 12 milliards de centimes et la réalisation d'un centre de formation professionnelle (CFPA) d'une capacité d'accueil de 300 places pédagogiques et d'un internat de 60 lits. La formation dispensée concernera, entre autres, les métiers de base du niveau 1 au niveau 4 (technicien).
Un développement local qui n'aura également pas omis la promotion du tourisme dans la région par la réception de 16 logements, pris en charge par l'ONAT et qui permettront d'atténuer quelque peu cette insuffisance en matière de structures d'accueil, car nul n'est sans ignorer qu'Igli demeure une destination touristique du sud algérien, recommandée à tous, notamment ceux qui sont avides de sites insolites dans l'immensité du désert et pour rompre, un tant soit peu, avec le stress des grandes villes.
Le complexe laitier d'Igli, avec ses 120 employés et sa production laitière de 50 000/jour, pourrait quant à lui voir l'exploitation d'une unité de production d'eau minérale, provenant d'une source limitrophe et qui garantirait ainsi une rente financière supplémentaire à ce complexe. 128 logements sociaux locatifs, dont 74 de type F3, seront bientôt attribués à qui de droit, en attendant l'achèvement des réseaux VRD.
Enfin, la finalisation de l'ouvrage d'art de 380 mètres, en septembre prochain, sur l'oued Zouzfana, viendra mettre un terme à l'isolement de cette ville, lors des crues des deux oueds, en amont et en aval d'Igli et qui donnent naissance à l'Oued Saoura.
Mouvement associatif : Pour la sauvegarde du patrimoine
C'est dans la vaste région de la Saoura et au sein de la «Perle du désert», Béni-Abbès, qu'active l'Association Ouarourout, à caractère socioculturel et dont la réputation a bien dépassé les frontières de notre pays. Véritable pôle d'activités artisanales et d'écotourisme solidaire, l'Association Ouarourout de solidarité et revivification des traditions a opté, dès sa création, pour le développement durable de l'oasis de Béni-Abbès et par là même, pour une sauvegarde du patrimoine de toute la région de la Saoura.
Un patrimoine riche qui retrace d'ailleurs la culture, les vestiges historiques et tout un pan de notre histoire et qu'il est plus qu'indispensable de préserver. Depuis sa création, l'association Ouarourout n'a cessé d'?uvrer pour la restauration des ksour et leur exploitation à des fins culturelles et touristiques. Les objectifs qu'elle s'assigne (conformément à son statut) visent, entre autre, à encourager l'artisanat traditionnel, en relançant pour cela, les métiers en voie de disparition. En organisant différentes activités, à l'exemple d'excursions écologiques, de montages d'ateliers d'artisanat local, du tourisme chez l'habitant, cette association a su porter haut son cri d'alarme, à l'égard d'une nécessité pressante pour la sauvegarde du ksar de Béni-Abbès, témoin de toute une société et une architecture adéquate, conçue pour un mode de vie, dans un milieu hostile (le désert).


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