Un deuxième hôpital pour la police

Les 140 000 policiers que compte l'Algérie disposent d'un seul et unique hôpital situé à Alger et de 47 centres médicaux à travers le territoire national. C'est ce qu'a annoncé Belarbi Salah Hamdan, chef de service central de la santé, de l'action sociale et des sports à la DGSN, en marge d'une conférence scientifique sur le thème « le développement de la protection sanitaire et sociale pour les affiliés aux services de sécurité » hier à Alger.  Cette conférence a été initiée par la DGSN et organisée en coordination avec l'université Nayef des sciences sécuritaires (département scientifique du Conseil des ministres arabes de l'Intérieur). Notre interlocuteur M. Belarbi a tenu à souligner que malgré les efforts consentis pour une prise en charge meilleure des éléments sécuritaires, beaucoup reste à faire en ce qui concerne le traitement social et sanitaire des effectifs de la police. Il a tenu à préciser que les pouvoirs publics ont décidé de construire un deuxième hôpital pour le corps de la police dont l'étude du projet a été déjà réalisée. Et de poursuivre que ce futur hôpital sera érigé à Douéra, avec la construction de grands centres médicaux, l'un à Oran et les deux autres à Annaba et à Bel-Abbès. Belarbi Salah a souligné que «ce colloque est une occasion pour la DGSN de tracer un programme efficace pour le développement de la protection sanitaire et sociale de nos éléments». «On va étudier avec les experts l'expérience la plus appropriée à notre environnement et à la spécificité de notre pays», a-t-il souligné en précisant que ces expériences sont à découvrir puisqu'elles sont à 100% scientifiques et techniques. Le recteur de l'université Nayef de la sécurité, Ahssen Moubarak Taleb, a évoqué la nécessité de prendre en charge efficacement les éléments de sécurité sur le plan social et sanitaire. «On a tendance à donner plus d'importance aux matériels et aux équipements sécuritaires en négligeant le facteur humain qu'il faut entretenir au même titre qu'un simple citoyen», a-t-il précisé. Pour sa part, le général El Hamel a estimé lors de son intervention que la prise en charge efficace des éléments de la sécurité sociale et sanitaire contribuera, à coup sûr, à l'amélioration du niveau en matière de traitement et de rendement des services de sécurité. Pour El Hamel, ce colloque est une véritable concrétisation de la coopération entre les entreprises sécuritaires arabes.