Algérie

Un destin qui a intimement lié Algériens et Tunisiens



Un destin qui a intimement lié Algériens et Tunisiens
L'ambassadeur a salué cette initiative dédiée à cet événement historique survenu le 8 février 1958, quand cette petite ville frontalière située au nord-ouest de la Tunisie entre la ville tunisienne du Kef et Souk Ahras a été la cible d'un bombardement intensif de l'aviation française. Conséquence : des dizaines de victimes et une réprobation internationale face à ce crime contre des civils.Sur ce volet, le moudjahid, ex-ministre de la communication, Lamine Bechichi, est revenu sur les portées médiatique, politique et diplomatique de ces événements dramatiques. Il a rappelé que ce bombardement est une réaction française suite à l'accrochage qui s'est produit à Djbel Koucha sur le territoire algérien au cours duquel des moudjahidine, revenant d'une convalescence en Tunisie, réussirent à capturer quatre soldats français après en avoir éliminé 12 autres et en blessé deux. Par la suite, le chef du gouvernement français a demandé des explications au président Bourguiba sur le sort des soldats français, mais en vain. M. Bourguiba avait refusé de le recevoir en considérant cela comme « une provocation qui ne dit pas son nom », a précisé M. Bechichi. A l'époque, la presse internationale avait condamné énergiquement ces bombardements, alors que le ministre français de la Défense avait réduit cela « à une simple destruction d'un nid de rebelles ». Saïd Mokadem, secrétaire général du conseil consultatif de l'Union du Maghreb arabe, a souligné pour sa part que les massacres de Sakiet Sidi Youssef constituent une phase historique liant les enfants d'une même région. D'ailleurs, rappelle-t-il, la France coloniale avait refusé la médiation de la Tunisie, car elle la considérant comme « un pays allié de l'Algérie ». L'ambassadeur tunisien a rappelé que la Tunisie avait joué son rôle de pays voisin en apportant son aide aux Algériens durant la guerre de libération puisque les deux peuples étaient engagés dans une « lutte commune ». M. Mokadem a souhaité que l'histoire contribue à bâtir une Union maghrébine citoyenne, surtout en ces temps « où les faibles et les individualistes n'ont pas de place ».




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