Un départ logique

L'histoire ne retiendra absolument rien du passage de Gourcuff en Algérie. Il est venu sur la pointe des pieds et est reparti sans faire de bruit. Il est loin d'avoir marqué de son empreinte ce passage durant lequel les Fennecs ont soufflé le chaud et le froid. Rien de spécial qui puisse plaider en sa faveur contrairement à Halilhodzic dont le passage dans notre pays a laissé des traces qui ne s'effaceront pas de sitôt. Tout un monde sépare le Français et le Bosnien.Le premier, introverti, a, de par son caractère, créé un fossé entre lui et les supporteurs alors que le second, extraverti, au tempérament chaud, a enflammé le c?ur des Algériens qui ont tout fait pour le garder. Il est parti au Japon mais son souvenir restera à jamais gravé dans les esprits. La froideur du Breton et les résultats, non conformes aux aspirations des responsables et du public, ont fait que son départ se soit précipité et tant mieux pour les deux parties et pour notre équipe nationale. Il faut également dire, que même si les responsables de la FAF sont loin d'être des enfants de c?urs, le Breton a enfoncé le clou dans des déclarations qui n'ont pas été du goût des Algériens. Une maladresse qui lui a coûté cher d'autant qu'il a touché à l'amour propre de tout un peuple, très attaché à son équipe nationale. En plus, et sur un plan purement technique, l'Algérie n'est plus celle du Mondial 2016, où elle a fait trembler les grands. Sous la coupe du Breton, elle a perdu son identité n'arrivant plus à survoler des équipes africaines de seconde zone. Tous ces paramètres ont plaidé pour son départ d'autant que lui-même a exprimé son désir de rentrer dans son pays. La FAF a répondu favorablement à son v?u et, désormais, Gourcuff fait partie du passé et seul l'avenir comptera. Son passage dans notre pays est à mettre aux oubliettes. La page est ainsi tournée et demain ne sera que meilleur pour notre équipe nationale.