Nasser HannachiLe seuil des cours aura été respecté et le ministère a tenu ses larges ... promesses compte tenu des multiples débrayages ayant ébranlé le secondaire durant ce cursus achevé.«La langue arabe ne nous a pas posée un quelconque problème. C'était abordable. Je pense que tous les postulants sont contents des sujets proposés qui ne sont pas hors du contexte du programme scolaire», nous disait un candidat filière scientifique près du lycée Fadila-Saadane. «J'espère que le restant des examens sera aussi à la portée de tous», a-t-il espéré en feuilletant les chapitres de l'autre matière du jour, l'éducation islamique. C'est le même son de cloche qui a caractérisé cette matinée chez d'autres postulants relevant des autres filières littéraires ou des langues. À l'image de ce candidat content d'avoir réussi le coup d'envoi : «Pourvu que ça dure comme ça surtout pour les matières à haut coefficient. Le début du baccalauréat est toujours clément à mon avis. Il ne m'a pas stressé en découvrant le premier thème de la journée. Mais la suite on n'en est pas encore sûr... Car il faudra vraiment cartonner dans les matières importantes pour aspirer décrocher la spécialité de son choix.» À Constantine 18 747 candidats concourent, dont 12 328 filles. 55 centres ont été retenus pour les épreuves en plus de l'établissement pénitentiaire sis à la cité Boussouf. En ce qui concerne l'encadrement, la direction de l'éducation a mobilisé plus de 4 800 encadreurs. Sur un autre chapitre, les centres d'examen sont sécurisés à la faveur des agents déployés par la direction de la sûreté de wilaya. Chaque lycée est protégé discrètement par des policiers pour éviter toute éventuelle turbulence de quelque nature qu'elle soit et de garantir le bon déroulement de ce test décisif pour les futurs bacheliers.En plus les commissions dégagées par le ministère en vue de sécuriser tout acheminement des sujets, veillent au grain. Pour cette première journée la sérénité était de mise. D'autant que la nouvelle ministre du secteur avait promis, la semaine passée depuis Constantine, que l'Office national des examens et concours (Onec) avait pris toutes les dispositions et a une expérience appréciable, et que les perturbations manifestées l'an passé en raison des cas de fuites récusées par la tutelle font désormais partie du passé grâce à la mobilisation professionnelle du secteur. N. H.
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Posté Le : 02/06/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : La Tribune
Source : www.latribune-online.com