Algérie

Un déficit criant en bus



Un déficit criant en bus
Les responsables de la circonscription administrative de Baraki ont débattu récemment avec les transporteurs des trois communes de toutes les questions inhérentes à la situation des transports. Les représentants de la corporation ont bien saisi l'occasion pour faire des propositions afin d'améliorer les prestations de service urbain. Ils ont remis leurs doléances aux responsables de la direction des transports de la wilaya d'Alger qui se dit prête à examiner avec les cadres de la direction dans le but de solutionner les problèmes soulevés par ces opérateurs, qu'ils soient gérants ou « employés ».L'insuffisance des 18 bus en exercice dans les déplacements interquartiers et entre les trois villes est mise en avant. Les élus locaux de l'APC des Eucalyptus ont revendiqué, à cet effet, l'ouverture d'une ligne assurant la jonction directe entre leur ville et celle de Baraki. Les membres du syndicat local ont également évoqué les diverses difficultés rencontrées par les citoyens, notamment les écoliers, durant cette période de bouleversements climatiques. Le nombre de bus destinés au transport scolaire dans la circonscription ne répond pas aux besoins allant crescendo, surtout au niveau des 13 écoles de la commune de Sidi Moussa et de la dizaine d'établissements scolaires situés sur le sol des Eucalyptus.De nouvelles lignes urbaines sont revendiquées sur divers axes, notamment à travers les localités dépourvues de bus relevant de la commune de Baraki. De même, plusieurs autres axes sont à ouvrir en vue de rendre fluides les déplacements au sein de chacune des trois villes de la Mitidja. L'absence d'une station de bus à la mesure de l'activité intense est un problème à résoudre dans les brefs délais afin de permettre aux conducteurs de stationner dans de meilleures conditions. Interpellée, l'administration des transports exige des transporteurs d'« observer les règles requises ». « Le repos, la quiétude et la sécurité des usagers sont impérativement revendiqués et la réglementation en vigueur prévoit des mesures disciplinaires en cas d'infraction », a insisté le représentant de la direction des transports. Pour cela, « l'élaboration de la carte locale des transporteurs est conçue comme une nécessité impérieuse au profit de tous les opérateurs notamment pour la sécurité des citoyens », poursuit le même responsable. En dépit des promesses faites par les pouvoirs locaux, le déficit en transporteurs est évident, surtout à Sidi Moussa. Des particuliers, des commerçants ou travailleurs ou encore les stagiaires à l'Institut national des technologies de l'information et des télécommunications, dont le siège se situe à la ville des Eucalyptus, souffrent tous du même problème. Les liaisons sont encore plus « difficiles » entre les localités de Raïs, Ouled Allal et Ronda d'une part, et entre celles-ci et la ville de Baraki, d'autre part.


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