Un défi pour l'OMD

Le Secrétaire général de l'Organisation mondiale des Douanes (OMD), Kunio Mikuriya a considéré samedi à Alger que la lutte contre le trafic de drogue dans le monde restait un défi pour son organisation. "La lutte contre le trafic de drogue est notre défi. Pour cela nous avons plusieurs outils, notamment l'échange d'informations entre les douanes qui aident à créer des bases de données servant à évaluer et gérer les risques", a déclaré M. Mikuriya à son arrivée à Alger où il a été accueilli à l'aéroport par le DG des Douanes, Mohamed Abdou Bouderbala.M. Mikuriya répondait à une question de l'APS sur l'existence d'une coordination entre l'OMD et les pays du Maghreb pour faire face aux réseaux internationaux de drogues dures qui font transiter des quantités importantes de stupéfiants de l'Amérique latine jusqu'à l'Europe via l'Afrique Centrale et l'Afrique du Nord.
Il a indiqué que dans le cadre de cette lutte l'OMD "organise des opérations d'évaluation et de gestion des risques et dispose des réseaux de communication", entre ses pays membres.
En parallèle, l'organisation oeuvre à renforcer les capacités d'identification de ces réseaux et assiste les douanes des pays membres à développer leurs capacités en la matière, a-t-il ajouté. A travers cette assistance, l'OMD fournit à ses membres des renseignements sur les réseaux de trafic de drogue et leur mode opératoire.
Le Secrétaire général de l'OMD a souligné à ce propos que cette lutte nécessitait également un travail de coordination aux frontières avec les institutions militaires et policières. De même pour la lutte contre le crime organisé et la prolifération des armes, un front sur lequel l'OMD concentre ses actions à travers la création de réseaux douaniers qui s'associent pour faire face à ces phénomènes. Le Secrétaire général de l'OMD, devrait assister aujourd'hui et demain à Alger à un séminaire sur "les usages de la quantification dans les administrations fiscales et douanières des pays émergents et en développement". Ce séminaire sera organisé conjointement par la Direction générale des Douanes, l'OMD, la Banque mondiale et la Banque islamique de développement.
La conférence va aussi discuter des progrès accomplis par les Douanes algériennes en matière de quantification des chiffres utilisés au quotidien par les services des douanes, selon M. Mikuriya.
L'OMD qui a annoncé cet événement sur son site internet a précisé que la quantification était avancée comme une solution appropriée pour réguler les rapports des fonctionnaires en interne et avec l'extérieur de leur administration.
Cette quantification servira par ailleurs à atteindre un niveau optimal de recettes, de renforcer l'autorité politique et le contrôle hiérarchique interne.
Le responsable de l'OMD a par ailleurs indiqué que son organisation développait un guide des meilleurs pratiques douanières et en train de promouvoir la coopération internationale, en ajoutant qu'elle était disposée à fournir l'assistance technique et le renforcement des capacités de ses pays membres.
A ce titre, il a estimé que l'Algérie a mis en oeuvre plusieurs normes de l'OMD en matière de pratiques douanières.
Le Secrétaire général de l'Organisation mondiale des Douanes (OMD), Kunio Mikuriya a considéré samedi à Alger que la lutte contre le trafic de drogue dans le monde restait un défi pour son organisation. "La lutte contre le trafic de drogue est notre défi. Pour cela nous avons plusieurs outils, notamment l'échange d'informations entre les douanes qui aident à créer des bases de données servant à évaluer et gérer les risques", a déclaré M. Mikuriya à son arrivée à Alger où il a été accueilli à l'aéroport par le DG des Douanes, Mohamed Abdou Bouderbala.
M. Mikuriya répondait à une question de l'APS sur l'existence d'une coordination entre l'OMD et les pays du Maghreb pour faire face aux réseaux internationaux de drogues dures qui font transiter des quantités importantes de stupéfiants de l'Amérique latine jusqu'à l'Europe via l'Afrique Centrale et l'Afrique du Nord.
Il a indiqué que dans le cadre de cette lutte l'OMD "organise des opérations d'évaluation et de gestion des risques et dispose des réseaux de communication", entre ses pays membres.
En parallèle, l'organisation oeuvre à renforcer les capacités d'identification de ces réseaux et assiste les douanes des pays membres à développer leurs capacités en la matière, a-t-il ajouté. A travers cette assistance, l'OMD fournit à ses membres des renseignements sur les réseaux de trafic de drogue et leur mode opératoire.
Le Secrétaire général de l'OMD a souligné à ce propos que cette lutte nécessitait également un travail de coordination aux frontières avec les institutions militaires et policières. De même pour la lutte contre le crime organisé et la prolifération des armes, un front sur lequel l'OMD concentre ses actions à travers la création de réseaux douaniers qui s'associent pour faire face à ces phénomènes. Le Secrétaire général de l'OMD, devrait assister aujourd'hui et demain à Alger à un séminaire sur "les usages de la quantification dans les administrations fiscales et douanières des pays émergents et en développement". Ce séminaire sera organisé conjointement par la Direction générale des Douanes, l'OMD, la Banque mondiale et la Banque islamique de développement.
La conférence va aussi discuter des progrès accomplis par les Douanes algériennes en matière de quantification des chiffres utilisés au quotidien par les services des douanes, selon M. Mikuriya.
L'OMD qui a annoncé cet événement sur son site internet a précisé que la quantification était avancée comme une solution appropriée pour réguler les rapports des fonctionnaires en interne et avec l'extérieur de leur administration.
Cette quantification servira par ailleurs à atteindre un niveau optimal de recettes, de renforcer l'autorité politique et le contrôle hiérarchique interne.
Le responsable de l'OMD a par ailleurs indiqué que son organisation développait un guide des meilleurs pratiques douanières et en train de promouvoir la coopération internationale, en ajoutant qu'elle était disposée à fournir l'assistance technique et le renforcement des capacités de ses pays membres.
A ce titre, il a estimé que l'Algérie a mis en oeuvre plusieurs normes de l'OMD en matière de pratiques douanières.