Algérie

Un début timoré



Un début timoré
Les leaders des partis politiques entameront aujourd'hui le troisième jour de la campagne électorale. Hier, et comme c'était le cas lors de la première journée, ces leaders ont animé plusieurs meetings populaires et multiplié les rencontres de proximité avec les populations en vue de les inciter, notamment, à aller en masse vers les urnes le 10 mai prochain pour choisir leurs candidats à la prochaine Assemblée populaire nationale (APN).
Les leaders des partis politiques entameront aujourd'hui le troisième jour de la campagne électorale. Hier, et comme c'était le cas lors de la première journée, ces leaders ont animé plusieurs meetings populaires et multiplié les rencontres de proximité avec les populations en vue de les inciter, notamment, à aller en masse vers les urnes le 10 mai prochain pour choisir leurs candidats à la prochaine Assemblée populaire nationale (APN).
Pour son deuxième jour la campagne électorale, qui s'étalera jusqu'au 6 mai, n'a pas encore suscité
l'enthousiasme des citoyens. C'est une entame plutôt timide, voire même morose, comme ont eu à le constater les observateurs et les médias. En effet, mis à part les meetings et à un degré moindre les rencontres de proximité organisées par les partis, rares sont les signes qui attestent que le pays vit au rythme d'une campagne électorale. Pour preuve les panneaux d'affichage installés pour permettre aux partis d'exposer leurs listes électorales et faire connaître leurs candidats sont restés, dans leur grande majorité, vides. Rares sont les partis qui ont placardé des affiches, comme c'était le cas à Alger-Centre ou, à l'exception du FLN, de la Coalition verte et du nouveau parti de Djambul, le Front pour la justice et le développement en l'occurrence, les autres formations politiques se sont abstenues attendant sans doute les prochains jours pour le faire. Dans les rues et les places publiques, les citoyens ne donnent nullement l'air d'être intéressés par cette campagne électorale. Ils sont plutôt préoccupés par les soucis de la vie quotidienne marquée, notamment, par la cherté de la vie et l'érosion de leur pouvoir d'achat.
Dans les cafés, on ne parle que de la flambée des prix des produits de première nécessité et des résultats sportifs, mais point de discussions sur les élections ou sur la campagne électorale. C'est dire qu'il ne sera pas du tout facile aux partis et aux candidats pour les élections législatives du 10 mai de mobiliser les citoyens et de les inciter à aller voter le jour «J» si, à l'évidence, la campagne peine dans les prochains jours à prendre son rythme de croisière. Comment explique-t-on cette désaffection des citoyens et ce début timide de la campagne électorale ' Pour de nombreux analystes cela était largement prévisible et donc loin de constituer une surprise.
En effet selon eux ce début timide a été constaté aussi lors des précédentes élections ou la campagne électorale a toujours démarré de manière laborieuse. On estime que dans les prochains jours, les Algériens vont manifester plus d'intérêt. Surtout si le discours des différents partis politiques engagés dans cette bataille électorale et cette course pour la députation prendra une autre dimension à même de capter l'intérêt des électeurs. Car le discours développés durant les deux premiers jours sont récurrents. En somme, comme l'a indiqué un citoyen, «c'est du déjà entendu». Les partis sont donc appelés à développer des discours novateurs qui contiennent surtout des solutions concrètes aux préoccupations et aux attentes des citoyens.
Pour son deuxième jour la campagne électorale, qui s'étalera jusqu'au 6 mai, n'a pas encore suscité
l'enthousiasme des citoyens. C'est une entame plutôt timide, voire même morose, comme ont eu à le constater les observateurs et les médias. En effet, mis à part les meetings et à un degré moindre les rencontres de proximité organisées par les partis, rares sont les signes qui attestent que le pays vit au rythme d'une campagne électorale. Pour preuve les panneaux d'affichage installés pour permettre aux partis d'exposer leurs listes électorales et faire connaître leurs candidats sont restés, dans leur grande majorité, vides. Rares sont les partis qui ont placardé des affiches, comme c'était le cas à Alger-Centre ou, à l'exception du FLN, de la Coalition verte et du nouveau parti de Djambul, le Front pour la justice et le développement en l'occurrence, les autres formations politiques se sont abstenues attendant sans doute les prochains jours pour le faire. Dans les rues et les places publiques, les citoyens ne donnent nullement l'air d'être intéressés par cette campagne électorale. Ils sont plutôt préoccupés par les soucis de la vie quotidienne marquée, notamment, par la cherté de la vie et l'érosion de leur pouvoir d'achat.
Dans les cafés, on ne parle que de la flambée des prix des produits de première nécessité et des résultats sportifs, mais point de discussions sur les élections ou sur la campagne électorale. C'est dire qu'il ne sera pas du tout facile aux partis et aux candidats pour les élections législatives du 10 mai de mobiliser les citoyens et de les inciter à aller voter le jour «J» si, à l'évidence, la campagne peine dans les prochains jours à prendre son rythme de croisière. Comment explique-t-on cette désaffection des citoyens et ce début timide de la campagne électorale ' Pour de nombreux analystes cela était largement prévisible et donc loin de constituer une surprise.
En effet selon eux ce début timide a été constaté aussi lors des précédentes élections ou la campagne électorale a toujours démarré de manière laborieuse. On estime que dans les prochains jours, les Algériens vont manifester plus d'intérêt. Surtout si le discours des différents partis politiques engagés dans cette bataille électorale et cette course pour la députation prendra une autre dimension à même de capter l'intérêt des électeurs. Car le discours développés durant les deux premiers jours sont récurrents. En somme, comme l'a indiqué un citoyen, «c'est du déjà entendu». Les partis sont donc appelés à développer des discours novateurs qui contiennent surtout des solutions concrètes aux préoccupations et aux attentes des citoyens.




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