La rue s'est une nouvelle fois enflammée, hier dimanche, en ce premier jour de semaine, dans certaines communes de la wilaya où des actions de protestation sont observées par des citoyens qui se plaignent du retard dans la prise en charge de leurs préoccupations sociales par les autorités locales.La première action de protestation est organisée dans la municipalité de Tala-Hamza où des habitants d'Iryahen, à l'est du chef-lieu de wilaya de Béjaïa, ont procédé à la fermeture des deux routes nationales 9 et 75 traversant leur localité à la circulation pour réclamer un véritable plan de développement pour leur cité.
Ces deux importants axes routiers qui relient le chef-lieu de la wilaya de Béjaïa à l'est du pays ont été rouverts à la circulation automobile dans la même matinée suite à l'intervention sur les lieux de la protestation du maire de Tala-Hamza qui a invité les citoyens manifestants à une réunion de travail pour discuter de leurs principales préoccupations à l'origine de ce blocage de la route.
Entre autres doléances mises en avant par les protestataires, la réalisation des abris-bus, l'assainissement et la création de postes d'emploi dans la localité en question.
De son côté, le maire de Tala Hamza a demandé aux autorités de la wilaya de Béjaïa de procéder à la révision du périmètre de sécurité de la région à même de permettre des investissements économiques privés.
Dans la commune d'Awzellaguen, ce sont les demandeurs de logements qui sont montés au créneau en bloquant également la RN 26 au trafic routier. Les protestataires entendent par cette action radicale de fermeture des routes crier leur colère devant les «lenteurs» enregistrées dans la distribution des logements sociaux dans leur commune.
Dans la commune de Chemini, ce sont les transporteurs de voyageurs assurant la desserte Chemini vers Sidi-Aïch qui ont déclenché une grève illimitée depuis hier.
Une quarantaine de transporteurs de voyageurs sur cette ligne Chemini-Sidi-Aïch ont décidé cet arrêt de travail illimité pour exprimer leur désarroi face au mauvais état du chemin de wilaya 173. Un chemin de wilaya reliant Chemini à Sidi-Aïch que les transporteurs empruntent quotidiennement et qui constitue un véritable calvaire à cause de son état de délabrement, se plaint-on. Le représentant des transporteurs grévistes rapporte que «les nombreuses réunions tenues avec les autorités concernées appuyées par des procès- verbaux n'ont rien apporté de concret sur le terrain allant dans le sens de l'amélioration de la situation».
Les transporteurs protestataires justifient le recours à la grève par «le mépris affiché à leur égard par les pouvoirs publics».
A.?Kersani
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 16/09/2019
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : A Kersani
Source : www.lesoirdalgerie.com