Algérie

Un début de Ramadhan mouvementé Protestations contre les coupures d'eau et d'électricité



Un début de Ramadhan mouvementé                                    Protestations contre les coupures d'eau et d'électricité
Depuis le début de ce mois sacré de Ramadhan, plusieurs mouvements de protestations, émeutes et accrochages avec les forces de l'ordre ont été enregistrés à travers plusieurs localités du pays. Aucune région n'est épargnée par une colère populaire provoquée par les coupures régulières d'électricité, quasi-quotidienne dans certaines localités, et le manque d'eau potable, deux ressources incontournables pour passer convenablement la chaleur infernale de cet été. Il est vrai que les autorités locales et les entreprises concernées tentent, tant bien que mal, de remédier à la situation, mais leurs efforts s'avèrent vains dans la plupart des cas, en raison de la manière «expéditive» avec lesquels ils sont réalisés. C'est d'ailleurs pour cette raison-là que certaines localités dans les wilayas de Tizi Ouzou, Biskra, Tiaret, Alger et Blida ont connu plusieurs mouvements de protestations en l'espace de quelques jours. Le «bricolage» est ainsi dénoncé par les émeutiers qui semblent avoir perdu tout esprit de patience ou de dialogue, eux qui sont exaspérés et qui ne demandent, en réalité, que des conditions minimales d'une vie décente. La plus grande émeute a été enregistrée à Biskra où pas moins d'une quinzaine de citoyens étaient arrêtés par la police. Des affrontements ont éclaté, la semaine dernière, au centre ville, Trig Sahra, Cité El Amel (1 000 logements) et à Dhalaâ, où la police a usé des bombes lacrymogènes pour disperser une foule déchaînée qui n'a quitté les lieux qu'après l'intervention de l'entreprise Sonelgaz pour réparer les pannes. Et ce n'est pas encore définitivement réglé, puisque les habitants ont donné un ultimatum de vingt jours pour remédier totalement au problème de coupures d'électricité. Avant-hier matin, ce sont les habitants du village Taboukhirt, dans la commune de Tizi Rached, qui ont procédé à la fermeture de RN 12 qui relie la ville de Béjaïa à Tizi Ouzou à la circulation automobile. Ils protestent contre le retard mis dans la réalisation d'un centre de santé, l'alimentation des villages en gaz naturel et surtout la sourde oreille des autorités concernant l'alimentation en eau potable. Une protestation qui a paralysé la circulation automobile dans les deux sens et dont les habitants ont décidé de la poursuivre jusqu'à satisfaction de leurs requêtes. Il y a deux jours, les communes de Draa El Mizan, Ait Yahia Moussa, Maatkas et Mechtras ont également enregistré des actions de protestation. A l'ouest du pays, la situation n'était pas meilleure. Avant-hier, les habitants de la commune de Frenda, dans la wilaya de Tiaret, ont manifesté violemment contre les irrégularités constatées dans l'attribution des couffins de Ramadhan. L'affrontement avec la police a causé plusieurs blessés des deux parties et les protestataires avaient même pillé les aides alimentaires destinées aux familles nécessiteuses. Avant cela, des émeutes avaient été signalées, depuis le début de Ramadhan, à Sidi Bel Abbes, Mostaganem, Tlemcen, Djelfa, Batna...etc. Le reste de ce mois ne promet pas d'être calme, d'autant que l'entreprise Sonelgaz, la plus pointée du doigt dans les émeutes, a réaffirmé son incapacité de répondre à la totalité des sollicitations et s'est contenté d'appeler les consommateurs à plus de rigueur.
Depuis le début de ce mois sacré de Ramadhan, plusieurs mouvements de protestations, émeutes et accrochages avec les forces de l'ordre ont été enregistrés à travers plusieurs localités du pays. Aucune région n'est épargnée par une colère populaire provoquée par les coupures régulières d'électricité, quasi-quotidienne dans certaines localités, et le manque d'eau potable, deux ressources incontournables pour passer convenablement la chaleur infernale de cet été. Il est vrai que les autorités locales et les entreprises concernées tentent, tant bien que mal, de remédier à la situation, mais leurs efforts s'avèrent vains dans la plupart des cas, en raison de la manière «expéditive» avec lesquels ils sont réalisés. C'est d'ailleurs pour cette raison-là que certaines localités dans les wilayas de Tizi Ouzou, Biskra, Tiaret, Alger et Blida ont connu plusieurs mouvements de protestations en l'espace de quelques jours. Le «bricolage» est ainsi dénoncé par les émeutiers qui semblent avoir perdu tout esprit de patience ou de dialogue, eux qui sont exaspérés et qui ne demandent, en réalité, que des conditions minimales d'une vie décente. La plus grande émeute a été enregistrée à Biskra où pas moins d'une quinzaine de citoyens étaient arrêtés par la police. Des affrontements ont éclaté, la semaine dernière, au centre ville, Trig Sahra, Cité El Amel (1 000 logements) et à Dhalaâ, où la police a usé des bombes lacrymogènes pour disperser une foule déchaînée qui n'a quitté les lieux qu'après l'intervention de l'entreprise Sonelgaz pour réparer les pannes. Et ce n'est pas encore définitivement réglé, puisque les habitants ont donné un ultimatum de vingt jours pour remédier totalement au problème de coupures d'électricité. Avant-hier matin, ce sont les habitants du village Taboukhirt, dans la commune de Tizi Rached, qui ont procédé à la fermeture de RN 12 qui relie la ville de Béjaïa à Tizi Ouzou à la circulation automobile. Ils protestent contre le retard mis dans la réalisation d'un centre de santé, l'alimentation des villages en gaz naturel et surtout la sourde oreille des autorités concernant l'alimentation en eau potable. Une protestation qui a paralysé la circulation automobile dans les deux sens et dont les habitants ont décidé de la poursuivre jusqu'à satisfaction de leurs requêtes. Il y a deux jours, les communes de Draa El Mizan, Ait Yahia Moussa, Maatkas et Mechtras ont également enregistré des actions de protestation. A l'ouest du pays, la situation n'était pas meilleure. Avant-hier, les habitants de la commune de Frenda, dans la wilaya de Tiaret, ont manifesté violemment contre les irrégularités constatées dans l'attribution des couffins de Ramadhan. L'affrontement avec la police a causé plusieurs blessés des deux parties et les protestataires avaient même pillé les aides alimentaires destinées aux familles nécessiteuses. Avant cela, des émeutes avaient été signalées, depuis le début de Ramadhan, à Sidi Bel Abbes, Mostaganem, Tlemcen, Djelfa, Batna...etc. Le reste de ce mois ne promet pas d'être calme, d'autant que l'entreprise Sonelgaz, la plus pointée du doigt dans les émeutes, a réaffirmé son incapacité de répondre à la totalité des sollicitations et s'est contenté d'appeler les consommateurs à plus de rigueur.


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