Comme attendu, et face à l'absence de satisfaction de ses revendications
par la tutelle, le Syndicat national des praticiens spécialistes de la santé
publique (SNPSSP) reconduira sa grève cyclique pour trois jours supplémentaires
à partir du 20 mars prochain.
Réuni le vendredi 9 mars pour
évaluer la grève des 4, 5, et 6 mars, le Conseil national du SNPSSP, en session
ouverte, a donc décidé de reconduire son mouvement de revendication pour les 20,
21 et 22 mars, et menace d'aller vers un débrayage ouvert, à partir du 1er
avril, si aucune «réponse satisfaisante» n'est donné d'ici là.
Pour le président du SNPSSP, cette
décision montre la «détermination, très importante» des spécialistes «devant
les coups bas et les mesures discriminatoires de la part du ministère de la Santé, qui n'assume pas et
qui ne sait pas ce qu'est le dialogue».
Dr Mohamed Yousfi
persiste qu'aucune notification de décision de justice n'est parvenue aux
responsables du syndicat. «Mais pour enlever cette carte de la main du
ministère, nous déposons un autre préavis de grève pour les 20, 21 et 22 mars
prochains». A propos de la décision de reconduire la grève, notre interlocuteur
affirme que «c'est sur recommandation de la base que cette mesure a été
arrêtée».
Lors de sa réunion, le «Conseil
national a salué la forte mobilisation des praticiens spécialistes» qu'il
estime à «une moyenne de 80% à l'échelle nationale». Il a également exprimé son
indignation «des intimidations, la désinformation et la batterie de mesures
répressives initiées par le ministère de la Santé, jamais appliquées de mémoire de syndicat
autonome. L'indignation suscitée par le caractère discriminatoire de ces
mesures répressives, loin de décourager les praticiens spécialistes de santé
publique, n'a fait que renforcer leur mobilisation.
«Le SNPSSP appelle les praticiens
spécialistes de santé publique à maintenir la mobilisation en prévision de
cette nouvelle étape» et leur recommande de rester «vigilants» et de faire face
«à toutes manÅ“uvres de désinformation et tentatives de déstabilisation, jusqu'à
l'aboutissement de leurs revendications pour le recouvrement de leurs droits
légitimes, la sauvegarde du système national de santé publique et une meilleure
prise en charge du malade», affirme Dr Yousfi.
Le Conseil national du SNPSSP a
également mandaté le bureau exécutif national du syndicat pour «la gestion de
la grève» et des à suites donner «en fonction de l'évolution de la situation».
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Posté Le : 11/03/2012
Posté par : sofiane
Ecrit par : M Mehdi
Source : www.lequotidien-oran.com