Un créneau porteur

Les peaux algériennes sont très demandées sur le marché international pour leur qualité et surtout pour leur solidité.Plus de 79 millions de dinars, soit plus d'un million de dollars de peaux d'ovins, de bovins et de caprins et autres équipements ont été exportés, en 2013, à destination de l'Espagne et des Emirats Arabes Unis. La direction du commerce, à travers son service chargé du commerce extérieur, a délivré huit attestations autorisant l'exportation de ces produits vers les pays en question. Les peaux et autres cuirs algériens sont les plus demandés au monde pour leur qualité et surtout leur solidité, ce qui a encouragé certains réseaux organisés à les exporter frauduleusement vers les pays de l'Est et du Moyen-Orient. Avec la fermeture, en 2007, de la Société de collecte et de conservation des peaux et cuirs (Socop), ce trafic est devenu plus juteux pour la mafia des peaux et dérivés.Nombreux sont les transformateurs de ces peaux qui ont dénoncé ces pratiques frauduleuses qui ont porté préjudice aux tanneurs algériens dont deux sont installés à Oran. Les professionnels ont toujours tiré la sonnette d'alarme sur le trafic des peaux brutes, un phénomène qui a contraint les responsables à instaurer une loi qui interdit, désormais, l'exportation des peaux brutes et autorise uniquement l'exportation des produits finis et semi finis. Depuis, plusieurs opérateurs intéressés par le créneau se sont conformés à la législation et exportent ces peaux traitées vers l'étranger suivant un cahier de charge définissant les clauses qui doivent être remplies pour tout type d'opération commerciale.