Afin de marquer
la Journée de la lutte contre la violence faite aux femmes, une projection d'un
court-métrage a été organisée jeudi dernier au siège de l'AFEPEC. Réalisé par
Rafik Hadj Slimane et coécrit par Farida et Lila Bouchenaf, ce court-métrage,
d'une durée de huit minutes, a été réalisé avec les moyens du bord, en à peine
trois jours, et compte en tout, figurants compris, treize comédiens. «Le Cri»,
tel est le titre de ce mini-film amateur produit par l'AFEPEC, et dont le
résumé, grosso-modo, nous parle d'un enfant traumatisé de voir sa mère en train
de se faire passer à tabac par le père, et bien que cela l'eût affecté, cela ne
l'empêchera pas, une fois devenu adulte, de commettre les mêmes sévices sur sa
propre femme.
D'une façon
générale, le message que veut véhiculer cette histoire est le danger que
représente la banalisation de la violence faite à l'encontre de la femme. A la
suite de la projection, un long débat a été ouvert, au cours duquel tout un
chacun a pu donner son avis sur la question de la violence faite aux femmes.
L'équipe qui a tourné le film a toutefois insisté sur le fait que la violence
dépeinte dans ce cours-métrage ne voulait nullement signifier, qu'après tout,
celle-ci devenait une fatalité, loin de là. «C'est simplement une mise en garde
contre la banalisation de la violence».
En marge de la
projection, l'AFEPEC a fait part au public de son nouveau programme, qui
reliera deux journées importantes, le 25 novembre «Journée internationale de
lutte contre la violence faite aux femmes», et le 10 décembre «Journée
internationale des droits humains».
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 28/11/2010
Posté par : sofiane
Ecrit par : El Kébir A
Source : www.lequotidien-oran.com