Algérie

Un couple d'enseignants en grève de la faim illimitée


Un couple d'enseignants à la faculté des sciences économiques, commerciales et des sciences de gestion de Béjaïa, observe depuis quelques jours "une grève illimitée". Ils ont recouru à cette action extrême pour dénoncer des "intimidations" et des "pressions" de la part de leur hiérarchie, le chef département des sciences commerciales et le doyen de la faculté.Ce dernier y a répliqué en rendant publique une déclaration, affichée au campus d'Aboudaou, pour dénoncer les "affres d'un acharnement, sans précédent" qu'il subirait de la part "d'un couple d'enseignants", sans les citer.L'un des enseignants gréviste, M. Arzak, affirme que ses déboires ont commencé après sa démission de son poste de chef département.
Depuis, il dit être victime "d'abus et de hogra" comme en témoignent, selon lui, "les insultes par mails reçus, les notations annuelles catastrophiques, le refus de vacations" et autres misères dans les "emplois du temps et les examens".
Et de dénoncer sa hiérarchie qui, selon lui, s'en est pris à sa femme en mettant fin à "ses fonctions en tant que responsable du master marketing des services", tout en l'entravant "dans la gestion du master pour la pousser à la démission avant de subir, des insultes, des propos blessants, voire dégradants".
M. Arzak déplore le fait que ses nombreux rapports, adressés au recteur de Béjaïa et au ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, sont restés sans suite.
*Le doyen de la faculté, M. Oukaci, dénonce "une campagne de diffamation et de dénigrement", via des affichages, relayés selon lui, par les réseaux sociaux. Le cas de l'enseignant ' "Depuis sa démission du poste de chef de département, il ne cesse de s'acharner contre l'administration et par divers moyens : lettres, mails, campagne de dénigrement", explique le doyen. "il refuse même parfois de s'acquitter correctement de ses charges statutaires en tant qu'enseignant permanent", ajoute-t-il.
Quid de Mme Arzak ' Le doyen de la faculté affirme l'avoir reçu en présence du vice-doyen pour le règlement du différend, après avoir été destinataire d'un questionnaire. "Malheureusement, elle déclare ouvertement juste après qu'elle ne reconnaît pas l'autorité de son supérieur hiérarchique", déplore-t-il.

M. OUYOUGOUTE
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)