Algérie

Un coup de couteau, trois vies gâchées



Un coup de couteau, trois vies gâchées
Mercredi 10 juin 2015, 1h du matin. G. Houari, qui est sous l'effet de psychotropes, reçoit un coup de couteau dans la cuisse gauche qui lui sectionne l'artère fémorale.Ce mardi, le tribunal criminel d'Oran a examiné une affaire dans laquelle trois jeunes gens, âgés de 20 ans, ont vu leur destin basculer vers l'horreur une nuit de juin 2015. Au cours d'une bagarre, G. H., est mort, et ses adversaires B. H., et L. D., finiront en prison. Trois vies gâchées en l'espace de quelques minutes. Selon les faits portés sur l'arrêt de renvoi, l'affaire se situe dans le quartier chaud de Saint-Pierre, le mercredi 10 juin 2015, à 1h du matin.G. Houari, qui est sous l'effet de psychotropes, reçoit un coup de couteau dans la cuisse gauche qui lui sectionne l'artère fémorale et provoque une hémorragie massive. L'auteur de l'agression, B. Hichem qu'un différend opposait à Houari, prend la fuite en compagnie de son ami L. Djamel qui, l'enquête le déterminera plus tard, a non seulement assisté à l'altercation, mais a également donné un coup de pied au visage de la victime. Témoins du drame, deux jeunes du quartier se précipiteront pour emmener le blessé aux urgences médicochirurgicales du CHU d'Oran où il est immédiatement admis au bloc opératoire. Houari sombre dans un coma dont il n'émergera jamais ; il rendra l'âme 5 jours plus tard. Les chargés de l'enquête détermineront l'identité des responsables présumés du meurtre, les arrêteront pour les présenter devant le magistrat instructeur qui les écrouera pour meurtre et complicité de meurtre. À la barre, B. Hichem, principal accusé qui ne peut nier sa présence sur les lieux et l'altercation qui l'a opposé à la victime, rejette l'accusation de meurtre. Il n'avait pas l'intention de tuer, Houari est tombé accidentellement sur le couteau dans le feu de l'action. L. Djamel, lui, réfutera une quelconque participation à l'altercation mortelle. Mais l'un des deux témoins qui ont évacué la victime au CHU, confirmera que Hichem et Djamel sont les auteurs de la mortelle agression. Fort de ce témoignage, le représentant du ministère public affirmera que les accusés sont coupables d'homicide volontaire et requerra la réclusion à perpétuité. Se basant sur les déclarations de son mandant, la défense de B. Hichem plaidera la requalification du chef d'accusation en coups et blessures ayant entraîné la mort. Cependant, l'avocat de L. Djamel demandera l'acquittement de son client. Après délibérations, le tribunal criminel prononcera 20 années de réclusion criminelle contre B. Hichem et 10 ans contre son complice L. Djamel.S. Ould Ali


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