Un constat amer

La placette du théâtre à l'époque était un espace vert, et un endroit idéal pour les amoureux des spectacles des scènes de théâtre. Cet endroit est en dégradation avancée et personne ne se soucie de la situation de cet endroit, qui était auparavant l'image de la ville de l'antique Mina.Le bois faisant office de siège de la plupart des bancs publics a été arraché, les lampadaires cassés ou détériorés et les espaces verts n'ont jamais été entretenus. Depuis, cette place qui est abandonnée à son triste sort par les élus locaux, offre quotidiennement un spectacle désolant aussi bien aux riverains et promeneurs qu'aux visiteurs.
Fréquentée la nuit par des individus étrangers au quartier, elle est devenue au fil des jours un coupe-gorge. Pour remédier à la situation, plusieurs solutions ont été proposées à qui veut l'entendre par des universitaires, des urbanistes, des architectes, des intellectuels, des citoyens relizanais, etc., pour faire de cette place fade une place publique attractive.
Certains d'entre eux ont souhaité qu'elle soit aménagée en aire de stationnement gardé avec une entrée et sortie. L'argent renflouera les caisses de la mairie. D'autres ont estimé qu'elle subirait à nouveau des travaux d'aménagement dont certains de ses espaces seraient loués aux propriétaires de fast-food ou pizzeria avec l'installation de leurs tables et chaises quand il ferait beau.
Le cas échéant, Mohamed T., cadre dans une entreprise privée a proposé, quant à lui, que cette place une fois réaménagée, pourrait disposer de deux kiosques, l'un spécialisé dans la vente des fleurs naturelles et l'autre dans la vente et achat de vieilles cartes postales, photos, etc.
"L'idée de vulgariser la vente des fleurs naturelles dans les différents points de nos quartiers permettrait d'inculquer dans l'esprit des gens la culture du comment adorer les fleurs, les cultiver, les entretenir, etc. Il faut comprendre aussi que la vente des fleurs ne veut pas dire seulement décorer les voitures destinées aux cortèges nuptiaux", nous dira notre interlocuteur.

E. Y.