La réforme hospitalière aura désormais un ministère délégué dédié avec à sa tête le Pr Mesbah. Pas de ministre délégué chargé de la communauté nationale à l'étranger par contre. Le président de la République a plutôt nommé un conseiller chargé du mouvement associatif et de la communauté nationale à l'étranger. La première nomination intervient alors que le système de santé est mis à rude épreuve. La seconde intervient après l'épisode de la désignation de Samir Chaâbna.Nawal Imés- Alger (Le Soir)- Le chantier de la réforme hospitalière sera désormais mené par le Pr Ismaïl Mesbah. Il a été nommé ministre délégué auprès du ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, chargé de la Réforme hospitalière. Spécialiste en infectiologie, il avait exercé au niveau de l'Etablissement hospitalier spécialisé des maladies infectieuses d'El-Kettar. Pendant de longues années, il avait été au poste de directeur de la prévention au sein du ministère de la Santé.
Sa nomination intervient en pleine pandémie et alors que le système de santé montre des signes d'essoufflement après quelques mois de lutte contre le coronavirus. Le chantier de la réforme, jugé prioritaire dans le programme présidentiel, a depuis de longues années constitué un véritable casse-tête pour les nombreux locataires du ministère de la Santé. Les recettes déjà testées jusque-là se sont avérées quasiment inefficaces. Après avoir consommé des budgets colossaux, le secteur est toujours incapable de satisfaire aussi bien les usagers que ses travailleurs. C'est dire l'énormité, mais aussi la complexité, de la tâche. Seconde nomination annoncée jeudi par la présidence de la République, celle de Nazih Berramdane, au poste de conseiller auprès du président de la République chargé du mouvement associatif et de la communauté nationale à l'étranger. Ancien journaliste à la Télévision publique, il avait était élu député représentant la wilaya de Guelma au nom du Mouvement populaire algérien, avant de quitter ce dernier et d'être désigné président du groupe parlementaire des indépendants, au sein de l'APN. Sa nomination intervient après le bref épisode Samir Chaâbna, nommé à l'occasion du remaniement ministériel du 23 juin 2020, ministre délégué chargé de la Communauté nationale à l'étranger. Un choix qui avait très vite donné lieu à une vive polémique car le concerné était détenteur de la double nationalité, ce qui le mettait en contradiction avec les textes régissant les modalités d'accès à certains postes de responsabilité. Le Premier ministère avait dû annuler sa nomination, expliquant que «lors des consultations pour la constitution du gouvernement, Samir Chaâbana a accepté le portefeuille de ministre délégué chargé de la Communauté nationale à l'étranger sans pour autant déclarer sa double nationalité», ajoutant qu'«il a été demandé à M. Samir Chaâbna de se conformer aux dispositions prévues par la loi n° 17-01 du 10 janvier 2017, fixant la liste des hautes responsabilités de l'Etat et des fonctions politiques et de renoncer à sa nationalité étrangère. Devant de son refus, sa nomination a été annulée». Le choix s'est finalement porté sur un conseiller qui aura à s'occuper des nombreuses problématiques posées par la communauté établie à l'étranger.
N. I.
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Posté Le : 18/07/2020
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Nawal Imès
Source : www.lesoirdalgerie.com