Algérie

Un Conseil des ministres sera tenu dans les prochains jours (Messahel)


Un Conseil des ministres sera tenu dans les prochains jours (Messahel)
Un conseil des ministres est prévu pour les prochains jours, a affirmé samedi à Alger, le ministre de la Communication, Abdelkader Messahel. L'ordre du jour du conseil comportera la Loi de finances et d'autres questions, a indiqué M. Messahel lors d'une conférence de presse mensuelle animée conjointement avec le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra."Un conseil des ministres est prévu dans les prochains jours. Il y aura certainement la loi de finances et d'autres questions qui seront à l'ordre du jour", a-t-il dit à ce propos.Par ailleurs, M. Messahel a indiqué que la dernière rencontre nationale sur la carte nationale professionnelle du journaliste se tiendra dimanche à Alger pour clore les discussions autour de la question et proposer des recommandations dans le cadre du consensus qui sera obtenu."Outre la Loi sur l'audiovisuel, la Loi sur le sondage et de la publicité posent problèmes de rigueur et de commercialité et méritent de faire l'objet d'un large débat avec les professionnels", a, souligné, en outre, le ministre de la Communication.Il a également indiqué que l'encadrement de la couverture médiatique des médias audiovisuels, public et privés, de la campagne électorale de la présidentielle de 2014, sera assuré en vertu de la loi en vigueur dans ce domaine.Concernant les 140.000 postes budgétaires vacants dans la fonction publique annoncés récemment par le ministre des Finances, Karim Djoudi, le ministre de la Communication a fait état d'une bureaucratie à l'origine du décalage entre la vacation et l'occupation d'un poste budgétaire, affirmant que le gouvernement a décidé d'alléger au maximum les procédures administratives pour occuper ces postes.Extradition de Khalifa...pas de considérations politiquesM. Messahel a affirmé, par ailleurs, que l'Algérie se félicite de la manière dont le Royaume-Uni a géré l'affaire de Rafik Abdelmoumene Khelifa, soulignant que son extradition n'obéissait pas à des considérations politiques.Il a considéré que "cette manière de faire de la justice britannique rend hommage à la justice algérienne et la crédibilise".Il a aussi fait savoir que le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, annoncera prochainement une initiative pour mettre fin aux échauffourées entre jeunes dans certains quartiers de la ville de Ghardaïa, et que le gouvernement algérien souhaite que la Loi sur l'audiovisuel soit adoptée par le Parlement au cours de l'actuelle session d'automne.De son côté, M. Lamamra est revenu lors de la conférence sur la situation qui prévaut dans certains pays d'Afrique dont le Mali, la République centre africaine et le Sud-Soudan, rappelant les positions et le rôle de l'Algérie autour de ces questions.A ce propos, le ministre a rappelé le rôle de la Mission intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma), déployée au Mali, a-t-il précisé, dans un cadre de soutiens mutuels dans la lutte contre le terrorisme et le crime transnational organisé et non d'une opération militaire conventionnelle, annonçant que le chef de cette mission est attendu en Algérie durant la première semaine de janvier 2014.Il a également rappelé que l'anéantissement du terrorisme demeure un "objectif stratégique" pour l'Algérie, ajoutant que l'Algérie a apporté son aide pour renforcer les capacités du Mali et pour aider à réaliser les objectifs de la mission Serval et des Nations unies dans ce pays.Pour ce qui concerne la République centre africaine, M. Lamamra a rappelé qu'il s'agit d'une mission de l'Union africaine (UA) qui y est déployée, avec autorisation du Conseil de sécurité des Nations unies, et qui a obtenu le soutien des forces françaises.Concernant le Sud-Soudan, le chef de la diplomatie algérienne a affirmé que l'Algérie ne ménagera aucun effort pour permettre à ce pays de renouer avec le dialogue constructif et d'éviter des confrontations fratricides, espérant voir l'actuelle médiation, présidée par le premier ministre éthiopien, aboutir à l'apaisement de la situation.Il a fait savoir, à cet égard, qu'une réunion urgente du Conseil de paix et de sécurité de l'UA se tiendra avant la fin de l'année à Banjul, et l'Algérie y participera.Relation algéro-française : dense, émotionnelle et très chargéeM. Lamamra a répondu, d'autre part, à une question sur les relations algéro-françaises, après les propos tenus par le président François Hollande, soulignant, à ce sujet, que la relation entre les deux pays est "très dense, émotionnelle, très chargée et ne sera jamais banale"."S'il y a, parfois, des moments de creux de la vague, toutes les difficultés de part et d'autres doivent être réglées dans la manière qui préserve la qualité et la densité de nos relations", a-t-il dit.Il a souligné que "les deux Etats ont agi pour circonscrire le regrettable incident et que des mesures exceptionnelles dans la diplomatie ont été prises par le partenaire français", citant, dans ce cadre, les mesures prises par le ministères français des Affaires étrangères, l'Elysée et les communiqués par lesquels la France a exprimé sa volonté très affirmée pour circonscrire l'incident et laisser le partenariat se réaliser sans incident de parcours.S'agissant des déclarations du Premier ministre français, Jean-Marc Ayrault, sur les propos qu'auraient tenus le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, au sujet du Mali, il a déclaré : "Nous ne commentons pas les déclarations diplomatiques. La position de l'Algérie telle que définie par le président de la République est mise en œuvre et les diplomates font le reste".A une question sur une éventuelle opération de clôture des frontières algéro-marocaine menée par la partie marocaine, M. Lamamra a démenti toute information officielle sur ce sujet, précisant le Maroc, comme l'Algérie, a toutes les prérogatives de prendre les décisions sur son propre territoire à même de protéger ses frontières.A propos d'un avant-projet de loi marocaine légalisant la consommation et la commercialisation du cannabis, le ministre a indiqué que "chaque pays légifère pour lui-même en tenant compte de ses engagements internationaux", affirmant que ce sujet n'était pas une question bilatérale entre l'Algérie et le Maroc.Il a ajouté qu'il n'était pas possible de faire des spéculations sur le législateur marocain autour de cette question, estimant qu'il y aura des réactions de la part de la communauté internationale si cette loi serait adoptée.Lors de la conférence de presse, M. Lamamra a affirmé le souhait de l'Algérie de voir l'Egypte reprendre "pleinement" sa participation aux réunions de l'UA, estimant que cela contribuera au renforcement de l'action africaine commune et que la visite prévue de M. Sellal en Libye "traduit le respect mutuel des relations de fraternité, de voisinage et de coopération existant entre les deux pays".Il a, aussi, indiqué que l'Algérie participe à la conférence de Genève2 sur la crise syrienne sur décision du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, en souhaitant que celle-ci aboutisse à une solution consensuelle pacifique.


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