Un congrès pour: les paramédicaux à l'EHU Saïd Debladji, une palette aux noms simples

Dans le cadre du VIe Congrès de la Chirurgie vasculaire, tenu les 14 et 15 octobre dernier à l'EHU 1er Novembre, organisé annuellement par l'Association de Chirurgie vasculaire d'Oran (ACVO), présidée par le Pr Bouayed, ce dernier a eu l'initiative, en collaboration avec le Pr Ould Abderrahmane, d'organiser simultanément un congrès destiné au corps paramédical, infirmiers, techniciens anesthésistes et spécialistes en CEC (circulation extra corporelle). Premier du genre en Algérie, ce congrès a été inauguré par Mme Elkebir Khadidja, responsable des techniciennes anesthésistes à l'EHU, et M. Izri Mokhtar, spécialiste en CEC, également modérateurs et organisateurs de cette journée scientifique.

 Les thèmes des communications présentées lors de cette manifestation scientifique et de formation ont été variés, notamment «Les avantages du Cell Saver», nouvel appareil récemment utilisé en chirurgie vasculaire qui permet de récupérer le sang du malade pour le lui réinjecter (auto transfusion). Les autres communications ont porté sur le rôle de l'infirmier dans le bloc opératoire, l'intubation difficile, l'anesthésie en chirurgie cardiaque congénitale et la CEC en état d'urgence. L'audience a profité de cette journée et a formulé le souhait que cette initiative se renouvelle à l'avenir.

R. L.



La galerie d'art du siège Aval de Sonatrach renoue avec les expositions de peintures, dont le public avait été friand l'année dernière. Hélas, l'avènement de la saison estivale, suivi tout de suite après par le mois de Ramadan, a fait que pendant plus de quatre mois, cette galerie d'art n'a pas connu la moindre exposition. Et ce n'est que tout dernièrement que la reprise a eu lieu.

 L'artiste qui a inauguré l'année académique 2009-2010 est Saïd Debladji. Né à Mostaganem, l'artiste a moins de quarante ans. Licencié en Arts plastiques à l'université de Mostaganem en 1993, il a préparé par la suite un magister en Arts populaires à l'université de Tlemcen en 2007. Pour toute expérience, il a été tour à tour professeur de l'enseignement secondaire d'éducation artistique à Oran (1993-1997), enseignant de l'histoire de l'art à l'Ecole régionale des Beaux-Arts de Mostaganem (1995-1996), enseignant associé à l'université de Mostaganem dans le département des Arts plastiques (1998-2003), et enfin, de 2001 à ce jour, il est enseignant attitré et permanent à l'Ecole régionale des Beaux-Arts de Mostaganem.

 «Le secret pour la réalisation d'une belle toile réside dans l'état d'âme de l'artiste, et non dans une sorte de recette à apprendre pour mener à bien cette réalisation», nous a-t-il confié. On a remarqué également que les noms donnés à ses oeuvres étaient très simples, sans exagération : «Rêve d'azur» à titre d'exemple, «Source», «Trouvaille» ou encore «Jardin perdu». L'artiste s'en est défendu en expliquant à l'assistance que son choix de donner des titres brefs et simples étaient dans le but de permettre «à ceux qui lisent ces peintures de bien les mémoriser», de ne donner donc qu'une sorte de «mot-clé», en somme des titres qui ne s'oublient pas.

 D'un autre côté, on remarque que beaucoup de ses peintures sont en forme de cercles, comme suspendus. «J'ai réalisé un cycle de cercles, a-t-il dit. C'est le symbole de la Terre, du Soleil, et s'ils sont suspendus ou mis en exergue, c'est pour qu'ils soient mieux mis en valeur». A l'image de bon nombre de ses confrères, les activités culturelles et artistiques de Saïd Debladji ont compris des expositions à la fois collectives et individuelles. Il a exposé notamment à Mostaganem, Oran, Alger, Aïn-Témouchent et Maghnia, mais également à Evian (Suisse), Roche-sur-Foron (France) et Ankara (Turquie).Il expose aujourd'hui une partie de ses oeuvres à la gallerie "Espace Lotus.