Organisé conjointement par le ministère de la Poste et des Technologies de l'information et de la Communication et l'Union nationale des scientifiques et des technologues algériens sous le thème «Pour une Afrique numérique», le congrès vise «l'amorce d'une dynamique de coopération régionale interafricaine».
Ce congrès international sera l'occasion d'interpeller davantage les participants, les experts internationaux et universitaires, notamment  des sociologues, politologues et bien d'autres acteurs de la société afin de développer une nouvelle vision à même de relever le défi numérique en Afrique. Etant indispensables pour créer de nouvelles compétences, générer de la croissance et favoriser l'innovation technique, les technologies de l'information et de la communication constituent un des leviers du développement économique.
Elles favorisent la compétitivité et constituent un secteur-clé à part entière. Pour l'Algérie, ce congrès international est une opportunité pour présenter et affiner son programme «e-Algérie» conformément à l'esprit du Sommet mondial de la société de l'information organisé à Tunis en 2005. Les ministres des TIC des pays du Maghreb ainsi que ceux des pays riverains concernés par le passage du câble de fibre optique, soit directement ou indirectement, seront également invités.
Ce congrès aura un double thème : «Les contenus et services» et «Les impacts sociaux et économiques du câble Alger-Abuja-Le Cap sur les pays riverains». Il réunira les DSI et les webmasters des principales institutions, grandes entreprises étatiques et privées ainsi que les représentants de la société civile. La volonté politique affichée par chacun des pays de la sous-région permet aujourd'hui de favoriser et d'encourager le marché multi-opérateurs pour un meilleur développement des réseaux de télécommunications. Plusieurs segments d'activité du secteur sont aujourd'hui ouverts à la concurrence.
Le développement de réseaux fixes est, dans certains cas, poussé et pris en charge par l'Etat en vue de promouvoir l'Internet et les technologies de l'information et de la communication afin de répondre aux besoins qui ne cessent de croître durant ces dernières années pour ce type de service.
Concernant la téléphonie fixe, les réseaux n'ont pas connu le même développement que ceux de la téléphonie mobile, et ce, en raison du maintien du monopole par les opérateurs historiques et par le manque d'engouement à investir dans les réseaux fixes. Pire, depuis l'avènement du mobile, le nombre d'abonnés a régressé dans certains pays. Ce phénomène s'explique par une migration des abonnés du réseau fixe vers le réseau mobile en raison du manque de stratégie de marketing de la téléphonie fixe, de la qualité des services médiocres proposée aux abonnés, de la possibilité de contrôler les communications (prépaid) par la clientèle, des tarifs appliqués et de la mobilité offerte grâce la technologie GSM.
La téléphonie mobile est le segment d'activité qui connaît aujourd'hui un développement assez appréciable et ceci, grâce à l'ouverture de ce marché à la concurrence. Malgré la multiplication des FAI et des cybercafés, le nombre des usagers de l'Internet ne croît pas vite. En général, ces services ne sont accessibles que dans les grandes villes.
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Posté Le : 01/11/2010
Posté par : sofiane
Ecrit par : Kamel Benelkadi
Source : www.elwatan.com