Un conflit d'intérêts, selon les anciens cadres

Les divergences actuelles, à l’origine de la situation qu’on connaît, ont pesé lourd sur la production de l’usine et les intérêts des travailleurs.Selon les anciens cadres du complexe qui ont toujours un œil sur l’usine : «C’est un conflit d’intérêts. Il y a beaucoup d’argent dans les œuvres sociales dont 3% de la masse salariale de plus de 6000 travailleurs sans compter les marchés de la sous-traitance.
 L’employeur n’est pas totalement innocent.» Pour les travailleurs, l’étrange passivité des autorités locales, de l’union de wilaya et de la centrale syndicale n’a fait qu’encourager le recours à la violence au lieu du dialogue.
Enfin, pour l’inspection du travail de la wilaya de Annaba, dont l’intervention est à l’origine de la reprise des négociations entre le syndicat et la direction générale d’ArcelorMittal El Hadjar, «si un arrangement pour régler définitivement le différend entre les deux antagonistes – CP  et syndicat – intervenait, la dissolution de ces deux organes serait inévitable».