Un concours pour 60 start-up

Le forum organisé par l'Association des journalistes de Mostaganem (AJM) en cette fin de semaine a eu comme invités les start-up locales.Le club scientifique Itec (innovation technologie échange et créativité) a mis en lumière, ce jeudi, une sélection de 60 start-up innovantes sortant de l'université Abdelhamid- Ben-Badis de Mostaganem.
Les compétiteurs auront 54 heures non-stop pour développer des idées nouvelles ou innovantes qui primeront les finalistes. Il s'agit d'un concours qui a rassemblé, donc, 60 participants, 12 coachs, sans compter les organisateurs. Les start-up avec un projet innovant ou original, ou encore un modèle économique, sont en mesure de doper la performance d'une entreprise et d'initier des collaborations avec de nouveaux partenaires. Le président du club scientifique Itec révélera que ce forum est une opportunité pour les jeunes porteurs de projets pour évoquer les difficultés d'accompagnement rencontrées avec l'Ansej, la Cnac et les banques pour créer l'entreprise et promouvoir l'esprit entrepreneuriat.
Les nouveaux projets créateurs d'emplois peinent à se développer. Les raisons sont multiples quand on connaît les lenteurs bureaucratiques. Pourtant, des instructions ont été données par l'Etat quant à l'exonération des start-up des impôts et l'octroi de mesures incitatives à même de leur faciliter l'accès au foncier. Les start-up à Mostaganem s'intéressent essentiellement aux domaines de l'informatique, design, gestion, commerce, marketing et les nouvelles technologies, avec l'objectif d'offrir un service public de proximité innovant, à travers des solutions intelligentes, et ce, par des relations contractuelles avec les acteurs du service public. Enfin, un projet innovant fort intéressant a retenu notre attention, celui d'une jeune start-up qui propose l'extraction des molécules gélifiantes à partir des algues rouges, dont les caractéristiques particulières lui confèrent de réels attraits dans des domaines variés tels que la biomédecine ou l'agroalimentaire. Quand on connaît l'abondance d'algues de diverses variétés sur la côte algérienne longue de plus de 1 200 km, ce projet est vraiment prometteur et intéresse déjà, dit-on, quelques pays étrangers.
A. Bensadok