Algérie

Un concours impérieux, au plus haut crédit



Retrouvant sa voie dans la maîtrise de la crise financière actuelle imposée par la dégringolade du baril de pétrole depuis plus de trois années, l'Algérie répond avec superbe à cet imprévu et à reconstruire totalement sa politique économique en fouinant dans ses propres potentialités et à mieux négocier les saintes lois du marché, à s'ouvrir largement au partenariat public-privé et aux IDE (Investissement direct étranger), bref à réactualiser ses mécanismes relatifs à l'économie de marché pour bâtir une économie de façon plus indépendante, plus diversifiée, mieux adaptée aux besoins et plus juste pour la société. En effet, l'économie de marché n'est équitable que si elle est soumise aux exigences de la justice sociale, un nouvel ordre économique, financier, et démocratique. Et il faut se convaincre, la solidarité et l'unité d'action sont les conditions sine qua non du succès et pour cela, il faut que naisse une nouvelle volonté politico-économique (quelles que soient les différences en fait d'idéologie et de philosophie politique) afin que le pays se donne les moyens indispensables mais aussi pour la préservation et la consolidation de la cohésion sociale. En un mot pour rompre avec le statu quo actuel dans l'organisation des relations socio-politiques. Les réserves de change sont au plus bas niveau mais l'économie algérienne est donnée en exemple pour s'être nourrie de ses propres ressources suite au remboursement anticipé de la dette extérieure. Cette sortie de l'Algérie des griffes du FMI et de la Banque mondiale et des autres institutions financières internationales, lui a permis de faire sa propre croissance et de faire face avec sûreté et prudence aux énormes échéances socio-économiques, pour que le socle, donné en exemple, présente des atouts et des opportunités fiables, afin d'éviter d'être ébranlé par la récession mondiale, secoué et fragile.Dans cet esprit, le ton est élevé pour insister sur l'effort collectif qui devrait se développer, sur l'implication indispensable du secteur public, du secteur privé et sur ce qu'il convenait d'adopter comme développement et amélioration économique.
Un concours impérieux, au plus haut crédit. Ce concours à souhait ne peut que favoriser toute solution à terme et plongerait l'activité économique dans une mobilité récréative dans la voie de la croissance et de la sécurité alimentaire, tout en assurant cet esprit, devant conduire à un alignement obligé à cette économie, à sa volonté contemporaine de se transformer en forme de puissance, aussi diversifiée dans ses causes que dans ses effets sur les populations.
Ce redressement de l'édifice économique, c'est, d'une certaine manière de cette grande possibilité de tout le monde à faire face à la mondialisation que pourra naître une véritable intelligence en la matière, capable de s'exprimer et une voie commune pour s'affirmer. Aux commandes de cette " cassure " avec les vieux styles et modèles de développement et de croissance, la priorité du moment fait dans de nouvelles approches de la problématique d'une véritable renaissance économique génératrice de croissance et d'amélioration du niveau de vie des citoyens.
Une démarche volontariste, légitime et féconde, sur le contenu, la nature des perspectives devant servir de fondements à la durabilité du développement économique et social du pays intégrant plus de volume, quantitative et qualitative dans leurs liaisons contextuelles avec les nouvelles exigences du pays et des habitants. Aussi, s'agit-il en somme d'une démarche qui devra correspondre aux problèmes cruciaux, à beaucoup de défis urgents, et inductivement, de pousser l'approche et la réflexion au plus profond, en vue d'arriver à dénicher au quotidien les obstacles et les blocages au développement économique et à l'investissement. C'est dans cette voie, combien, il est fait appel aux forces de l'économie d'être en mesure de mettre de l'ordre dans leurs plannings, elles qui ont la responsabilité de veiller au sort de l'économie nationale.
Il faudra bien un moment pour ces mêmes forces de passer à la vitesse supérieure, pour apporter de réelles réponses aux problèmes sociaux et économiques du pays, du développement de la croissance, de l'investissement ainsi qu'aux questions liées au mouvement erratique des prix des matières premières et autres produits de large consommation.
C'est-à-dire toute une politique qui doit nécessairement comporter des solutions aux différents problèmes qui existent ou qui peuvent surgir et aller de pair avec le processus de développement du pays. Une politique qui doit également refléter la réalité sociale et répondre aux besoins de la société et à ses exigences du moment. Encore faudra-t-il réunir les facteurs d'homogénéité, d'adéquation et de complémentarité.


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