Algérie

Un concert de haut niveau


Un concert de haut niveau
Dimanche soir, juste après la rupture de jeûne, la maison de la culture Ali Zamoum de Bouira a vibré sous les notes éternelles de la musique chaâbie. Rayonnante de beauté et de convivialité, la salle attire des dizaines de familles et des centaines de jeunes ou moins jeunes venant des différents quartiers, cités et autres régions de la wilaya de Bouira. Il est aussi à préciser que cet endroit, fraîchement ouvert, est en passe de devenir le lieu le plus prisé des Bouiris, notamment les familles. Toujours dans le cadre de l'animation des soirées du mois sacré, deux noms de grands artistes ont été au menu de cette soirée du dimanche, il s'agit de Mourad Djaâfri pour le chaâbi et de l'idole des jeunes, l'enfant n'Ath Laksar, Kamel Chennane, auteur de la célèbre chanson Obama. D'emblée, la rentrée sur scène de Mourad Djaâfri a été accueillie par des youyous et applaudissements des familles qui se sont déplacées exclusivement pour assister à ce concert. Mourad a brillé encore une fois dans ce style moderne qu'il maîtrise bien. Ainsi et sans aucun doute, la star de cette soirée était incontestablement Kamel Chennane, qui, encore une fois, a enflammé la scène. Kamel a fait vibrer la salle par un récital riche de chansons rythmiques.L'artiste, après avoir chanté une chanson en hommage aux grands artistes, à l'image de Matoub Lounès, a vite enchaîné avec la chanson que le public n'a pas cessé de demander : Obama en Amérique. Une chanson qui n'était pas du goût de quelques responsables présents à cette soirée. Le public a reproduit comme il faut le répertoire chanté, tout comme pour Mourad Djaâfri. Les deux chanteurs ont su subjuguer leurs fans durant presque trois heures. Par ailleurs, faut-il encore le souligner, chaque fois, la salle des spectacles de la maison de la culture Ali Zamoum s'est avérée exiguë pour contenir la foule nombreuse. Ce qui amènera peut-être les responsables du secteur à trouver un autre endroit pour l'organisation de ces soirées, pourquoi pas le stade ' disent-ils. Et cela pour ne pas priver ces milliers de jeunes de ces soirées.
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