La ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, Mounia Meslem, a présidé, hier, à l'hôtel Ryadh de Sidi Fredj, l'ouverture officielle de la journée d'étude sur « l'Economie sociale et solidaire ». Des représentants du Parlement, de départements ministériels, centres de recherche, d'organisations patronales et syndicales et du mouvement associatif ont pris part à la journée. La rencontre, organisée en coordination avec le Cread, a pour objectif la définition du rôle de l'économie sociale et solidaire dans la création d'emplois et le développement global ainsi que le renforcement et la promotion de ce type d'économie en Algérie. Une opportunité, selon les experts, de faire connaître le concept, de dresser un état des lieux et de dégager des perspectives de développement. Il s'agit aussi de cerner le rôle de l'économie sociale et solidaire dans la création d'emplois et le développement national. Il sera également question de valoriser la contribution de l'économie sociale et solidaire dans la promotion de l'action sociale et humanitaire afin d'arrêter un plan d'action pour la promotion de cette approche en Algérie. « C'est dans cette optique que le ministère de tutelle a organisé cette journée d'étude pour dresser un état des lieux et jeter les jalons du développement de l'économie sociale et solidaire dans notre pays », a souligné la ministre. « Les pouvoirs publics accordent une importance avérée à ce modèle d'activité participatif et partenarial », dira Mme Meslem. « Cette importance traduit la volonté des autorités et des citoyens et une plus forte implication dans les processus décisionnels économiques ou sociaux et les espoirs en termes de cohésion sociale engendrés par le développement local et communautaire », a-t-elle ajouté. « Le secteur de la solidarité nationale a une approche horizontale, sociale et humaine par excellence, vu les relations de partenariat qu'il nourrit avec les autres secteurs », a-t-elle indiqué. « Cette journée s'inscrit dans le cadre des directives et recommandations de la conférence nationale sur la promotion sociale et solidaire organisée en 2012 par le ministère pour mettre en avant et de façon très particulière, l'importance de la promotion de l'économie sociale et solidaire, y compris dans la gestion des projets », a-t-elle ajouté. Elkaina Hamouche, chercheur au Cread, a expliqué que « l'économie sociale et solidaire concerne les secteurs privé et public ». « La solidarité ne se limite pas à aider les personnes dans le besoin, c'est surtout et avant tout une relation de réciprocité qui invite à s'impliquer dans des projets », dira-t-elle. « L'économie sociale et solidaire est basée sur la cohésion sociale et réalise l'autonomisation en permettant à des acteurs actifs d'être productifs dans la société. » Pour Constanze Schimelle, experte technique au BIT d'Alger, l'économie sociale et solidaire comporte plusieurs instruments normatifs pour la promotion des capacités. « La notion d'économie sociale et solidaire fait partie intégrante de la promotion de l'économie sociale, du développement local, notamment la lutte contre le VIH/sida », a précisé l'intervenante. Le développement de l'économie sociale et solidaire en Algérie repose sur l'Etat, levier nécessaire d'animation et d'encadrement dans la consolidation et le renforcement des liens sociaux.
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Posté Le : 12/05/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Rym Harhoura
Source : www.horizons-dz.com