L’inauguration officielle du Royal Hôtel d’Oran se fera, aujourd’hui, par le ministre du Tourisme. Hier, un point de presse a été animé dans cet hôtel 5 étoiles par Djillali Mehri.
L’occasion était bonne pour l’homme d’affaires de parler des projets du Groupe Mehri, notamment dans le domaine de l’hôtellerie.
Ainsi, le projet des 36 hôtels Ibis à travers le pays que compte réaliser l’entreprise SIEHA (Société immobilière d’exploitation hôtelière en Algérie), une société à parts égales entre le Groupe Mehri et la chaîne hôtelière française Accor, est sur la bonne voie, selon Mehri.
Nombre d’hôtels sont en phase d’étude ou de sélection d’entreprise de réalisation, parmi lesquels un grand hôtel plus Ibis à Constantine, deux grands hôtels à Alger, un hôtel grand standing plus Ibis ainsi que 3 tours et un centre commercial à Oran (sur le terrain de l’ex-Batior, sur le Front de mer) et un grand hôtel à Tlemcen. Mehri compte aussi investir dans le tourisme saharien avec le projet d’un grand complexe touristique à El-Oued.
Une campagne publicitaire mettant en jeu des vols charter vers le Sud sera lancée en grande pompe par le Groupe Mehri pour attirer les touristes étrangers vers cette destination. Volet formation, le groupe Mehri et son partenaire Accor ont convenu pour la prise en charge par le cabinet d’Accor en France du personnel hôtelier qui évoluera dans leurs hôtels en Algérie. Plusieurs stages de formation ont été déjà lancés.
Par ailleurs, Mehri a dévoilé avoir postulé pour le rachat des hôtels de la Couronne d’Or, Riad, Zianides et l’hôtel de Skikda. L’homme d’affaires, ex-député libre à l’APN, n’a pas manqué de relever l’intérêt croissant que portent les pouvoirs publics pour le secteur du tourisme, soulignant «l’aide précieuse qui nous a été accordée par l’Etat pour la concrétisation de nos investissements». Néanmoins, il relèvera quelques difficultés et quelques lacunes, parmi lesquelles «les prix du foncier pour l’investissement qui ne sont pas raisonnables». Il proposera dans ce sens que l’Etat fasse un effort dans les prix et mette en oeuvre une grille de tarifs spécifique. «Il n’est pas normal que le prix du mètre carré pour un projet d’industrie soit le même que pour celui destiné à un projet de tourisme, par exemple. Tout comme il n’est pas logique que le prix unitaire du terrain soit fixe et indépendant de la zone et de la région où il est situé». Pour Mehri, «la concession est la meilleure formule à appliquer si l’Etat veut éliminer pas mal de problèmes et de fraudes, telles que les fausses déclarations», dira Mehri.
Posté Le : 14/12/2006
Posté par : hichem
Ecrit par : H. Saaïdia
Source : www.quotidien-oran.com