Algérie

Un comité de la ville voit le jour



Un comité de la ville voit le jour
Le comité de la ville d'Adrar (COVIAD) a été installé officiellement dimanche dernier.Créé par arrêté, il sera présidé par le wali. Il est composé des membres du conseil de wilaya, du P/APC, des élus locaux et des membres de la société civile (ces derniers à titre consultatif). La nécessité de mettre en place ce type de dispositif a été imposée par la situation non reluisante de la ville (sur pratiquement tous les plans) ainsi que celle de sa gestion. Celle-ci est catastrophique. «Le bilan est négatif? les quartiers sont dans un état lamentable? les citoyens ont raison de se manifester et heureusement qu'ils le font d'une manière très pacifique», lancera Madani Fouatih, le premier responsable de l'exécutif. Ce comité doit lors de sa réunion mensuelle agir en concertation avec tous les intervenants et prendre des engagements avec l'obligation de satisfaire.Il a pour mission de prendre en charge tous les volets concernant le quotidien du citoyen avec la priorité au service public (facilitation de délivrance de tous les documents administratifs et d'état civil), aussi d'intervenir sur les problèmes de l'aménagement urbain, l'électrification, la voirie, l'assainissement, l'AEP, la salubrité publique, l'habitat précaire, l'emploi, le chômage, etc. Il dispose d'un arsenal juridique appuyé par des arrêtés du wali. «Finie la gestion occasionnelle des problèmes de la ville par les campagnes ponctuelles. Je veux des actions directes et pédagogiques intégrées dans le plan d'action du COVIAD». Refusant le saupoudrage et le bricolage, il préconise une démarche qui doit impérieusement répondre à une logique aboutissant à des résultats concrets qui doivent fidèlement changer le visage de la ville et répondre aux besoins et aux aspirations de la population.Dans ce contexte, il exhorta les responsables de chaque secteur (APC, hydraulique, énergie, urbanisme, etc.) d'agir méthodiquement et en collaboration intersectorielle étroite sans chevauchement des prérogatives. Tout en dénonçant la contribution passive des élus face à l'anarchie qui règne dans l'urbanisme (extensions verticales et horizontales illicites) et dans l'hygiène de la ville, il décide alors de faire appel aux différentes polices (environnement, des eaux ?) pour mettre fin à cette situation. Par ailleurs, un autre arrêté du wali vient d'être publié relatif au respect strict de la couleur «rouge» pour les façades des édifices publics et privés ainsi que celui de l'architecture locale (néo soudanaise). Il est aussi prévu l'installation du comité de la ville de Timimoun (COVIT).




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