Cette phrase résume à elle seule l’importance qu’occupe ce besoin de jouir de la paternité et la maternité. Une joie qui n’a point d’égale, mais qui, malheureusement, n’est pas à la portée de tous les couples. Dieu donne la vie, et Il a aussi donné à l’homme la science qui lui permet de trouver des solutions pour aider les couples stériles à augmenter leurs chances de procréer.
Une science qui reste en Algérie peu médiatisée alors que le besoin se fait grandissant. Le Centre d’assistance médicale à la procréation, Tiziri, créé en 2004, figure parmi les douze centres spécialisés dans la fécondation in vitro en Algérie. Depuis sa date de lancement, il ne désemplit pas, et reste un des rares à être submergés tous les jours de la semaine de patients en attente d’assistance et d’espoir pour pouvoir donner la vie. Situé sur les hauteurs d’El Biar, le Centre Tiziri, un mot amazigh qui désigne, une chose rare d’ailleurs, la lumière que dégagent les étoiles et la lune, enregistre, cette année, son millième bébé. Une preuve physique du pari réussi d’avoir répandu la lumière dans des centaines de foyers en quête de ce bonheur possible mais difficile à atteindre, celui d’avoir un enfant. Une prouesse à saluer bien bas et encourager dans un pays où la législation et le secteur public ne pensent toujours pas à cette catégorie de personnes dont la douleur est non pas visible mais pourtant cachée et si importante. «L’OMC dit que la stérilité est le cancer de l’âme. Nous disons à nos patients que l’espoir est permis et que la stérilité n’est pas une fatalité. La science a beaucoup évolué dans ce domaine et nous arrivons à avoir un taux de 36% de réussite, ce qui est un taux bien meilleur que celui enregistré dans beaucoup de pays, notamment dans des centres en France», souligne le docteur A. Oumeziane, responsable du centre Tiziri. Le hasard a voulu que ce dernier ne compte qu’un personnel féminin, de l’encadrement administratif et médical jusqu’au service paramédical et d’assistance. Une prouesse mondiale, nous dit-on, jamais centre de fécondation in vitro n’a fonctionné avec un personnel exclusivement féminin. «Nous ne l’avons pas voulu. Le hasard a fait que nous avons recruté que des femmes et ça a bien marché. Un professeur belge, très connu dans le domaine, qui nous a rendu visite il y a quelques années, en a été bien étonné, et lui qui pensait qu’une clinique d’assistance à la procréation ne pouvait fonctionner sans hommes a bien changé d’avis», nous dit Mme Oumeziane. «L’idée de lancement de la clinique est partie d’un noyau féminin, et puis nous avons remarqué que les patientes que nous recevons sont plus à l’aise avec un personnel féminin», note notre interlocutrice qui précise qu’il existe une très forte demande en matière de fécondation in vitro en Algérie. Il s’agit d’un véritable drame social auquel les autorités du pays restent sourdes. «Dans ce domaine, seul le secteur privé a pu répondre à la demande. Avant, les gens étaient obligés d’aller à l’étranger, notamment en Tunisie, et payer des sommes faramineuses. Nous avons la satisfaction de répondre à la demande de nos concitoyens en leur garantissant une prise en charge égale aux normes européennes et à des prix beaucoup moins élevés», souligne encore Mme Oumeziane en notant que le prix d’une opération est de 100 000 DA contre 5000 euros en France. «Nous n’avons pas augmenté les tarifs depuis le lancement de la clinique malgré la hausse des prix des produits que nous utilisons et que nous acheminons en faisant face à de nombreuses difficultés administratives», indique la responsable de la clinique qui reçoit des patients venant de toutes les wilayas, même les plus reculées. «La Sécurité sociale devrait faire un geste pour aider les couples à supporter la charge financière d’une telle intervention. Dans d’autres pays, comme en Belgique ou en France, l’acte médical est parfois assuré, en Algérie seuls quelques médicaments sont assurés et jusqu’à l’âge de 42 ans, mais pas l’intervention. On voudrait bien que la Sécurité sociale fasse un geste pour ces couples. Nous recevons énormément de gens mais je suis certaine que le besoin concerne bien plus que le nombre que nous recevons, et ces gens-là n’osent pas venir parce que ça reste tout de même cher», explique le docteur Oumeziane. A noter que l’enseignement de l’assistance à la procréation n’existe pas en Algérie. Cette spécialité introduite en 1990 dans le secteur public pour un temps puis qui a disparu, jusqu’à l’an 2000, où le secteur privé a décidé de répondre à la demande grandissante des couples en Algérie, n’est toujours pas enseignée. «Nous avons compté sur nous-mêmes pour nous former à l’étranger et revenir appliquer dans notre pays cette technique qui ouvre bien des portes à la joie dans les foyers», nous disent ces femmes courageuses qui ont décidé de se lancer dans cette belle aventure de la fécondation in vitro malgré les entraves qu’elles rencontrent. Elles souhaitent pouvoir un jour transmettre leur savoir afin de permettre à davantage de couples, aujourd’hui et demain, de goûter aux joies de la paternité et la maternité. Tiziri, un collectif féminin qui sème les bourgeons de l’espoir au cœur des foyers algériens, mérite un grand bravo.
je suis mariè depuis presque trois ans,j'ai 40 ans et ma femme 38 ,je vouderais savoir si c'est l'heure d'entamer la FIV ou attendre un peu comme le gyneco ma conseiller ,je veux savoir aussi le cout et les conditions pour la faire.....Merci
souded rachid - intendant au sud - tizi ouzou, Algérie
16/02/2015 - 241904
je voudrais faire la vitro le plus vite possible mais mon medecin me demande de maigrir et je n'arrive pas que doit je faire
snaoui wahina - secretaire administratif - tizi-ouzou, Algérie
29/01/2014 - 172479
je voudrais bien faire l'aventure de la fiv mais sincermement j'ai
pas le courage et j'ai peur de l'echec
Wahiba KHALFI - téléconseillère - bab el oued, Algérie
14/02/2013 - 72500
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Posté Le : 08/03/2012
Posté par : sofiane
Ecrit par : Nadjia Bouaricha
Source : www.elwatan.com