Un collecteur d'eaux usées bouché depuis un an à Chlef

Pour les habitants de la commune de Bouzghaïa, au nord-est du chef-lieu de la wilaya de Chlef, la situation dans laquelle se trouve l'un des principaux regards de la ville est grave et inquiétante.Situé sur la RN19, qui traverse le chef-lieu de la commune de Bouzghaïa, entre la ville de Ténès et celle de Chlef, le collecteur d'eaux usées en question est obstrué depuis plus d'une année, "sans qu'aucun responsable technique au niveau local daigne intervenir pour le réparer", nous révèle-t-on avec colère et indignation.
Ce ne sont pas uniquement les habitants locaux qui ne cessent de se plaindre des désagréments causés par cet ouvrage défectueux. Même les automobilistes qui empruntent cette route racontent avec regret et amertume ce qu'ils endurent une fois arrivés sur le tronçon où se trouve cet avaloir qui ne fonctionne presque plus.
"Ce regard est constamment plein, parce qu'il reçoit toutes les évacuations qui proviennent des habitations et des édifices publics de la ville. La situation s'aggrave, surtout durant la période hivernale, lorsque cet ouvrage accueille, outre les eaux usées domestiques (cuisine, salle de bains et eaux-vannes), les eaux pluviales et toutes sortes de saletés et de déchets", raconte ammi Kaddour Hamzaoui, boucher de son état et doyen des commerçants à Bouzghaïa.
"C'est pourquoi nous sommes à longueur d'année envahis par des odeurs fétides et insupportables.De jour comme de nuit nous ne respirons et sentons que cette répugnante odeur qui s'est installée partout à travers la ville, sans compter les bestioles et les insectes nuisibles pour notre santé", dénonce-t-il
. Accompagné de plusieurs autres commerçants, dont des restaurateurs et des propriétaires de café, notre interlocuteur a fait savoir que même le rendement financier du commerce en général a sérieusement diminué, à cause de cette situation.

AHMED CHENAOUI