Algérie

Un code électoral qui perpétue le financement occulte


Ce ne sera pas demain la veille. Les concepteurs des très minimalistes nouveau code électoral, lois sur les partis et associations, ont bel et bien sacrifié sur l'autel des «réformes» l'exigence de la transparence et de la traçabilité des finances des partis, organisations et associations de la sociétés civile. Les nouvelles lois, en plus de diaboliser l'action des ONG, assimilées à  des officines et foyers de complot, ne font aucunement obligation aux partis et organisations de la sociétés civile de rendre publics leurs comptes. Le nouveau code électoral se contente d'énoncer le SMIG, à  savoir que les candidats doivent déclarer au conseil constitutionnel Art. 209. Le candidat à  l'élection présidentielle ou à  la liste de candidats aux élections législatives est tenu d'établir un compte de campagne retraçant, selon leur origine et selon leur nature, l'ensemble des recettes perçues et des dépenses effectuées. Ce compte, présenté par un expert-comptable ou un comptable agréé, est adressé au Conseil constitutionnel. Le compte du président de la République élu est publié au Journal officiel, les comptes des candidats élus à  l'Assemblée populaire nationale sont transmis au bureau de celle-ci.
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