Algérie

un climat désormais favorable



L'investissement étranger IDE semble être une priorité dans la feuille de route du Plan d'action du président de la République, qui a longuement abordé ce volet, lors de son entrevue hebdomadaire avec les représentants de la presse nationale.Contrairement à ce qui est véhiculé au sein de certains réseaux d'analystes, visiblement dépassés par les événements et n'arrivant pas à développer de nouvelles alternatives économiques réelles, l'Algérie ne vit pas en autarcie et accorde un intérêt croissant aux IDE. Dans ses déclarations à ce sujet, le président de la république a pris l'exemple des grandes puissances mondiales qui, face aux répercussions de la conjoncture géopolitique et géostratégique planétaire, «sont en quête de réelles solutions et formules économiques en réponse aux crises actuelles», dira-t-il.
Le Président a estimé que les experts et les économistes se doivent de «chercher des solutions économiques à même de répondre aux nouveaux besoins du pays». À coups d'exemples, il citera l'évolution démographique du pays, qui doit être accompagnée par une planification et un plan prévisionnel adapté. «En Algérie, aujourd'hui, nous avons plus de 250.000 étudiants qui sortent de nos universités annuellement. Ajoutez à cela, une évolution démographique importante, avec une moyenne d'un million de nouveaux Algériens. Ce qui induit une cadence accélérée dans l'exécution du programme prévisionnel, qui doit prendre en charge leur scolarisation au niveau des écoles, des universités, leur emploi, etc.... c'est cela le vrai travail qu'il faut accomplir, afin de garantir le destin de toute une nation, telle que l'Algérie», affirmera-t-il. Sur le plan de l'investissement, le président a soutenu que l'Algérie oeuvre continuellement à drainer les investissements étrangers, notamment des pays frères et amis. Il citera, à cet effet, l'exemple des Turcs à travers l'aciérie d'Oran et les niveaux d'exportations confortables réalisés au profit de l'Algérie, les textiles, l'industrie légère et moyenne, etc;... Il citera également le cas de l'Arabie saoudite et des Qataris qui sont en train de drainer de grands capitaux pour investir en Algérie. Des exemples et éléments qui concourent au renforcement du climat des affaires en Algérie. Par la force des choses, l'Italie fait l'objet d'un traitement de faveur et dispose d'un crédit, non négligeable, de confiance auprès de l'Algérie. Propulsé au rang d' «allié stratégique», le pays d'Enrico Mattei reste le premier pays européen, en matière de relations économiques bilatérales. «Depuis la Guerre d'indépendance, nous n'avons connu aucun problème, ni litige ou différend avec l'Italie», a soutenu le chef de l'Etat, qui a rappelé les positions louables de l'Italie en faveur de l'Algérie tout au long de son histoire ancienne ou contemporaine. Soulignant «la bonne foi des investisseurs italiens qui travaillent dans le silence», Tebboune a rappelé les chantiers importants qui se profilent à l'horizon entre les deux pays, notamment dans la construction navale et mécanique, l'automobile, les minoteries, le montage conjointement avec la Défense nationale entre autres filières ciblées par les hommes d'affaires italiens. Mais l'Algérie ne perd pas pour autant le nord. Son avenir est en Afrique et avec les Africains.
«L'Algérie est africaine de par son destin et de son prolongement». C'est ainsi que le président a qualifié les ambitions de l'Algérie au sein du continent noir, en énumérant les multiples projets lancés ou en phase de l'être et qui renforcent cette aspiration affichée.
Tebboune fera état de programmes à l'horizon, notamment l'approvisionnement de certains pays africains en électricité et le lancement de projets de voies ferrées reliant les pays africains au Bassin méditerranéen. Le président de la République a également déploré le retard accusé en matière de liaisons aériennes, ferroviairess et autres reliant les pays africains. Tebboune mettra en exergue l'importance de la ligne maritime mise à profit reliant le Sénégal à l'Algérie. Il a également salué l'option prise par les hommes d'affaires algériens de s'orienter vers l'Afrique, affirmant que «l'économie est aujourd'hui aux commandes».


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