Un challenge trop grand pour le MC Alger

Et pour preuve : sur les six rencontres, les Vert et Rouge ont enregistré 3 défaites, dont deux sur le score de 4-0, en déplacement, face respectivement au WAC et l’EST, alors qu’à domicile, sur le ground du 5 Juillet, le MCA a fait deux matchs nuls, avant de battre samedi soir le WAC, c’est son unique victoire dans cette compétition. Il est vrai aussi que d’emblée on ne donnait pas cher de la peau du Doyen avec «toutes les casseroles» qu’il traînait derrière lui, indignes d’un grand club qui se dit professionnel. Problèmes administratifs, saignées de joueurs cadres à l’intersaison, absence d’un entraîneur en chef, indiscipline, manque d’effectif... Il était donc clair que ce prestigieux challenge africain était trop grand ou bien pas fait pour le Mouloudia. Pourtant, ses dirigeants avaient tout le temps de se préparer et de monter une équipe compétitive en mesure de rivaliser avec les équipes engagées. Ainsi, la responsabilité des dirigeants mouloudéens est totalement engagée dans cette déroute, alors qu’il y avait là une opportunité de redorer le blason du Doyen. Par contre, les joueurs ne sont nullement à blâmer et ne sont pas responsables à eux seuls de ces résultats très médiocres, bien au contraire. Ils sont plutôt à féliciter pour avoir donné le maximum et le meilleur d’eux-mêmes, d’une part, et entretenu l’espoir en dépit de tous les aléas. Sans oublier de rendre hommage au courageux Abdelhak Meguellati, qui a accepté de driver une équipe complètement décimée et qui a vécu des moments extrêmement difficiles, en somme «un véritable cadeau empoisonné». Maintenant, place au championnat dès ce mardi, à huis clos malheureusement, au stade Omar Hamadi, face à l’Aigle noir sétifien, cependant avec une tout autre équipe qui va entrer en scène et portant le sceau «Benchikha». A noter enfin que la cérémonie célébrant le 90e anniversaire du doyen des clubs algériens, le MCA, a été de nouveau reportée à une date ultérieure, alors qu’elle avait été programmée une première fois pour le 4 septembre dernier, puis une seconde fois pour le 11 du même mois. Au niveau de la direction du Doyen, on évoque certaines contraintes liées au calendrier et la non-disponibilité de l’auditorium de la Radio nationale.Alors qu’au niveau de la famille mouloudéenne, on parle plutôt d’un désaccord à propos de la manière de célébrer cet anniversaire historique.