Algérie

Un centre de veille et de gestion des crises au ministère des Affaires étrangères



Un centre de veille et de gestion des crises au ministère des Affaires étrangères
Célébrée le 8 octobre, la journée nationale de la diplomatie marque l'admission de l'Algérie comme Etat membre de l'ONU le 8 octobre 1962. Le ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra, a indiqué que « c'est un moment qui marque l'évocation de la contribution de l'action internationale au triomphe de la Révolution du 1er novembre et pérennise la consécration du recouvrement de l'indépendance nationale ». Jeudi dernier, Lamamra a qualifié la création du centre de veille et de gestion des crises du ministère de saut vers la modernité et le rehaussement de l'efficacité du ministère des Affaires étrangères. Pour Lamamra, il s'agit de « veille stratégique » avec les autres organes compétents de l'Etat pour « déterminer les menaces, les risques et faire une catégorisation des situations dans lesquelles l'Algérie sera sollicitée pour prendre des mesures exceptionnelles et développer des situations en fonction des anticipations possibles ». Il a, en outre, cité le concours des forces aériennes de ANP pour le transport d'aides humanitaires et d'évacuation des ressortissants algériens. Il a indiqué que l'Algérie a accepté d'effectuer des opérations de secours à la demande d'organisations internationales. « Cette célébration se veut un moment de souvenir et de reconnaissance en l'honneur des femmes et des hommes qui ont pratiqué l'art de la diplomatie à travers l'Histoire », a indiqué Lamamra. « L'Algérie des damnés de la terre qui s'est rebellée, hier, contre le colonialisme montre aujourd'hui tout le sens qu'elle donne au règlement des conflits par des moyens pacifiques au point de devenir un pays exportateur de paix, de sécurité et de stabilité », a-t-il ajouté.Hommage aux pionniersForte de ses figures de proue comme Hocine Aït Ahmed, M'Hamed Yazid, Abdelkader Chanderli et Réda Malek, la diplomatie algérienne a signé son acte de naissance à Bandung (Indonésie) en avril 1955 pour faire entendre la voix de l'Algérie et faire connaître le combat du peuple algérien pour sa liberté et son indépendance. Cette stratégie est rapidement payante puisque la question algérienne est inscrite à l'ordre du jour de l'assemblée générale de l'ONU dès l'automne 1955. Les succès de la diplomatie algérienne se sont enchaînés après l'indépendance du pays. En 1974, le président de la République, Abdelaziz Bouteflika (à l'époque ministre des Affaires étrangères), préside l'Assemblée générale de l'ONU et invite le défunt Yasser Arafat à la tribune des Nations unies pour prononcer son discours « historique ».La diplomatie algérienne a été également perspicace et efficace dans la prise en otages des diplomates américains en Iran. Le Sahara occidental est l'un des dossiers où l'Algérie ne ménage aucun effort pour que le peuple sahraoui puisse jouir de son droit à l'autodétermination. En janvier 2014, le président malien demande au président Bouteflika l'aide de l'Algérie. Après cinq rounds de dialogue, l'accord de paix et de réconciliation au Mali est signé par toutes les parties maliennes en juin dernier. La Libye en proie au chaos et à l'instabilité, a demandé également l'aide de l'Algérie pour amorcer un processus de dialogue interlibyen pour mettre fin à la crise qui la secoue. Concernant le terrorisme, l'Algérie n'a pas cessé de mettre en garde contre le caractère transfrontalier de ce phénomène.




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