Le centre intermédiaire de soins pour toxicomanes (CIST) de la wilaya de Bouira, inauguré en 2012, est considéré comme étant inconnu du grand public.Implanté au niveau de la polyclinique Abu Bakr Belkaïd, ce centre dispose de toutes les commodités qui offrent le bien-être aux patients, tels qu'une salle d'ergothérapie, un cybercafé et un espace de théâtre. L'objectif principal assigné à ce centre est de prendre en charge des toxicomanes sur le plan médical et psychologique, ainsi que de la prévention.Le responsable du centre, M. Ahmed Messaoudi, indique que l'autre rôle de cette structure de soins spécialisés est également de mener sur le terrain des campagnes de sensibilisation, notamment dans des établissements scolaires, l'université, les centres de formation, le pénitencier, etc.L'autre rôle du CIST est la prise en charge de toxicomanes potentiels en son sein même, ajoute le même responsable. Celle-ci est assurée par une équipe pluridisciplinaire composée de psychologues, de psychiatres, d'une assistante sociale, d'infirmiers, etc. Depuis deux années, le centre a reçu 75 toxicomanes en quête de soins. «Malgré la volonté du personnel de faire connaître le CIST, peu de toxicomanes y viennent de leur propre gré, tant ces derniers sont rarement motivés pour se faire traiter», nous dira le même responsable, précisant que la structure est ouverte pour tout le monde, y compris pour des patients d'autres wilayas du pays.Le centre, nous indique-t-on, est «lésé» en matière d'accompagnement dans le cadre de ses campagnes de sensibilisation à l'échelle de la wilaya. «Une émission qui était animée à un certain temps à la radio locale, a fini par être suspendue pour cause de «surcharge» des programmes. Or, pour une telle institution, c'est la meilleure voie pour une expression directe, sachant que la toxicomanie prend des proportions alarmantes dans la wilaya», rappelle notre interlocuteur.
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Posté Le : 22/02/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Omar Arbane
Source : www.elwatan.com