Algérie

Un centre africain de lutte contre le Sida prochainement à Alger



Un centre africain de lutte contre le Sida prochainement à Alger
Un centre africain de recherche sur le Sida et sa prise en charge dans le continent sera réalisé en Algérie. Le gouvernement a dégagé l'assiette foncière, les ressources financières, et pour le potentiel humain, le problème ne se pose pas, soutient le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abdelmalek Boudiaf. La question sera débattue et tranchée lors des travaux de la réunion de haut niveau des femmes leaders du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord, aujourd'hui et demain à l'hôtel El Aurassi (Alger), portant sur le thème «Stratégie arabe de lutte contre le Sida et l'agenda du développement de l'après 2015». À l'occasion, Michel Sidibé, secrétaire général-adjoint des Nations unies et directeur exécutif de l'Onusida, est depuis hier à Alger. Il prendra part aux travaux de la réunion qui s'ouvre ce matin. Le représentant de l'organisation onusienne a été reçu par M. Boudiaf, de même que le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, ainsi que Mme Mounia Meslem, ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition féminine. En marge de sa rencontre avec M. Sidibé, le ministre de la Santé a assuré de «l'appui» de l'OMS (Organisation mondiale de la santé) pour que l'Algérie abrite ce centre. «Nous avons l'appui de l'OMS qui devra trancher avant la fin de l'année sur la question», a affirmé le ministre. Et de poursuivre : «Nous devrions nécessairement avoir un centre d'excellence de recherche en Afrique et l'Algérie pourrait être le point de départ de ce centre. Elle peut jouer un rôle très important en termes de recherche et constituer le lien entre l'Afrique et des pôles de recherche en Méditerranée, grâce à son positionnement géopolitique.» M. Boudiaf explique que «cette structure servira de point d'attache entre l'Afrique et la Méditerranée, mais également avec le Moyen-Orient». De son côté, M. Sidibé soutient que «l'Algérie est un modèle de prise en charge de la maladie et ce modèle il faut le répliquer ailleurs. Très peu de pays construisent leur système de santé autour de la gratuité et de l'accès universel pour tous». «L'Algérie est parmi les pays pionniers dans le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord pour son fort engagement dans la promotion de la participation politique des femmes, avec 21% de représentation féminine dans le gouvernement et 31% de sièges au Parlement. Cet engagement, associé à des progrès réalisés dans la riposte au VIH/Sida, a été exprimé dans la déclaration d'Alger de 2005 sur les droits des personnes vivant avec le VIH. L'Algérie assure un accès le plus avancé au traitement antirétroviral (ARV) dans la région et un financement interne de 97% de la riposte nationale. Elle enregistre de bons progrès de prévention de la transmission mère/enfant. Cela est considéré comme une bonne pratique dans une région où la tendance de l'épidémie est à la hausse, tandis que l'accès aux ARV et à la Ptme sont parmi les plus bas dans le monde», indique l'Onusida, dans un communiqué transmis à notre rédaction.K. M.




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