Algérie

Un centre à «plein régime»


Un centre à «plein régime»
Evaluation - C'est ce que nous a affirmé le chef du centre enfûteur de Oued Aïssi, Moussa Aït Messaoud.
Le plus important pour n'importe quel centre de remplissage est de s'assurer son alimentation en vrac (butane et propane). «Notre approvisionnement est garanti à partir du centre enfûteur de Sidi R'zine dans la wilaya d'Alger», a-t-il fait remarquer, assurant qu'au niveau du centre enfûteur de Oued Aïssi, il est prélevé une quantité qui oscille entre 300 et 400 tonnes/jour. Quant à la production en période hivernale, elle tourne, selon les explications fournies par Moussa Aït Messaoud, autour de 20 000 bouteilles/jour. La capacité de stockage est de 1 500 tonnes, ce qui représente une autonomie de cinq jours. Les personnels répartis en trois équipes y garantissent un service 24h/24. S'agissant de la préparation pour l'actuelle campagne hivernale, le même responsable a affirmé : «Tous nos clients ont été satisfaits. Aucun n'est jamais reparti bredouille. Nous avons pu faire face à toute la demande et nous apportons un démenti catégorique quant aux allusions faites à un manque de bonbonne de gaz dans certaines localités.» Et d'ajouter : «Nous ravitaillons à partir de ce centre le dépôt des Ouadhias à hauteur de 4 000 bouteilles/jour, celui de Aïn El-Hammam à hauteur de 2 000 bouteilles/jour et celui de Tigzirt avec 3 000 autres bouteilles. Les 150 auto-ravitailleurs que nous prenons en charge quotidiennement et qui couvrent pratiquement toutes les communes de la wilaya, peuvent en témoigner.» Depuis janvier, ajoute notre interlocuteur, «nous avons produit environ 500 000 bouteilles. Les objectifs de toutes nos prévisions ont été atteints mais si le besoin se fait sentir, le centre dispose de tous les moyens nécessaires afin de doubler la production», a, par ailleurs, estimé le chef du centre de remplissage de Oued Aïssi. Près du centre, il est difficile de ne pas constater que les longues files des camions-ravitailleurs qui faisaient partie d'un décor au quotidien l'an dernier au même l'endroit, ont disparu. «Il faudrait qu'on apprenne à être objectifs et à dire que ça marche quand c'est le cas», a estimé un auto-ravitailleur originaire de Beni Douala. «Je me souviens parfaitement des longues nuits que j'ai passées en compagnie de beaucoup d'autres (auto-ravitailleurs) à ce même endroit l'année écoulée en cette même période dans l'espoir d'être servis. Cette année, tout cela n'a rien de comparable à la misère de l'hiver 2012. L'attente ne dure parfois, qu'une heure de temps. Le produit est disponible et c'est tout ce qui compte à mon avis», a-t-il ajouté. Non loin de son K120, Omar a bien voulu apporter «son témoignage». «Ce métier, je le fais depuis près de cinq ans. Il m'arrive de faire jusqu'à trois rotations par jour et franchement les choses ont bien changé cette année. On sent qu'une autre organisation s'est imposée», a-t-il noté.
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