Un CD et une plateforme pédagogique pour les élèves de terminale

La plateforme informatique du ministère de l'Education contient des ressources pédagogiques présentées en son et en image dans plus de 16.000 vidéos, indique Missoum Abdelkader, directeur de l'enseignement secondaire général et technique au ministère de l'Education nationale, en marge d'une simulation d'un cours informatique, hier, au niveau du lycée Frantz-Fanon. Cette plateforme constitue un support supplémentaire qui sera mis à la disposition des enseignants devant assumer une mission d'assistants pédagogiques durant les périodes de congé. Cet outil peut être utilisé individuellement ou collectivement par un tuteur. Aujourd'hui, les nouvelles technologies de l'information sont à la portée de tous les élèves. D'où la possibilité de recourir à ce procédé déjà utilisé par le passé au niveau des wilayas du sud. Les lycées sont équipés pour mettre en application cette plateforme présentée sous forme d'un portail qui nécessite une connexion internet pour s'y introduire, et où on trouve beaucoup de ressources pédagogiques qu'un simple site ne peut pas contenir. En plus de cette plateforme, un CD a été donné comme complément écrit dans le cas où la connexion est en panne, pour que l'élève suit son cours avec des explications détaillées. A cet effet, des codes d'accès seront donnés aux élèves de 3e AS à titre gracieux, afin qu'ils puissent être en interactivité pour compléter leurs cours. « Nous l'avons dit, ce n'est pas une panacée. Cet outil ne remplace pas les enseignants », affirme Missoum, avant d'expliquer que l'objectif principal de cette rencontre c'est de faire connaître aux élèves les contours de cette plateforme. Chose qui est en train de se faire aussi par la voie d'autres canaux. D'ailleurs, la ministre de l'Education, Nouria Benghebrit, envisage de communiquer par visioconférence avec l'ensemble des établissements du pays en présence des directeurs régionaux, en vue de compléter cette explication, indique-t-il, en faisant savoir que la décision de mettre en place ce support pédagogique n'a rien à voir avec les séquelles engendrées par les mouvements de grève. « Nous avons commencé à l'utiliser depuis 2011 pour les wilayas du sud et son application sera dorénavant automatique chaque année. Certes, les grèves ont accéléré les choses, mais nous pouvons dire que nous maîtrisons mieux cette technologie », souligne Missoum.