Algérie

Un casse-tête pour les commerçants et administrations face aux «rétifs»


Les commerçants et les administrations rencontrent beaucoup de problèmes avec les personnes ne portant pas de bavettes, et qui veulent avoir quand même accès aux lieux.S'ils sont tenus de refouler toute personne sans bavette faute de quoi, ils sont passibles d'amende pour les commerçants et de sanction de leur administration pour les agents de l'Etat, cette interdiction d'entrée leur coûte des engueulades récurrentes à longueur de journée avec certains citoyens qui refusent d'admettre que la maladie de Covid-19 est une réalité à ne pas sous-estimer, vu sa virulence à se propager rapidement.
D'ailleurs, Sidi-Bel-Abbès enregistre régulièrement, hélas, des hausses de cas et de décès, ces derniers jours, déclarés officiellement par les services compétents. «Mettez une bavette, pour vous prémunir contre la maladie et une éventuelle transmission». Cette injonction semble irriter certains, nous avons assisté à des engueulades dans les lieux de commerce.
Les gérants déplorent ce comportement inconscient et ne savent comment y remédier, alors que partout (radio, télévision, campagne de sensibilisation, affiches collées aux vitrines) est rappelée cette recommandation qu'il est difficile de faire respecter. «Mademoiselle, vous êtes sans bavette, vous ne pouvez pas entrer», fait remarquer le commerçant qui lui explique qu'elle peut être passible d'une forte amende qui peut dépasser les 10 000 DA. Et elle de s'offusquer, répliquant que ce ne sont pas les magasins qui manquent avant de ressortir écumant de rage, car il a osé lui faire la remarque. Si dans ce cas, cette dernière est ressortie en colère du magasin, dans les administrations, «certains» veulent à tout prix forcer le «barrage», d'où des prises de bec avec les agents. Heureusement que ces «rétifs» ne représentent qu'un 10e de la population à se cabrer contre le port du masque, obligeant les commerçants et agents à les refouler.?Autrement, nul ne sera garant d'une flambée qui pourrait nous ramener à la case départ de la pandémie avec un confinement total.
A.?M.
Sidi-Bel-Abbès se fait un lifting avec 3,5 milliards de dinars
La capitale de la Mekerra, dont une grande partie des sites urbanistiques affichait une vétusté qui n'était pas pour offrir un cadre de vie agréable à ses habitants, connaît actuellement des travaux pour se faire un lifting.
En effet, le Fonds national de garantie et de solidarité des collectivités locales a dégagé au profit de la direction de l'urbanisme, de la construction et de l'architecture une enveloppe de 3,5 milliards de dinars pour l'aménagement de 240 sites, avec la réfection des réseaux d'assainissement, des canalisations des réseaux d'alimentation en eau potable, de l'éclairage public et la réhabilitation des trottoirs et le bitumage des chaussées, l'aménagement des pelouses, etc... Jusque-là, quelque 173 sites ont vu leurs travaux achevés. Il y a lieu de souligner au passage que certains quartiers faisaient peine à voir, avec des chaussées éventrées, des trottoirs aux mille pavés cassés et l'absence d'éclairage public.
A.?M.?
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