Un capital humain dynamique

L'économie, comme c'est connu partout à travers les nations, touche d'une manière profonde à la vie quotidienne de la population. Dès qu'un ralentissement ou une crise pointe à l'horizon cela laisse les citoyens très perturbés, anxieux, mal à l'aise. C'est le cas aujourd'hui des Algériens qui s'inquiètent profondément de la chute continue du prix du baril de pétrole, source fondamentale des revenus du pays.En effet, à l'heure actuelle, et pratiquement depuis la mi-mai 2014, les pays producteurs-exportateurs de pétrole, connaissent une nouvelle crise économique et financière. Une crise qui se caractérise par l'inflation, les désordres monétaires, le chômage et puis d'autres retombées et d'autres manifestations sécuritaires et politiques souvent très graves pour certains Etats.
Pendant longtemps, l'Algérie, grâce au dynamisme de sa politique économique et financière, au paiement par anticipation de sa dette extérieure, a pu se tenir un peu à l'écart mais a subi tout de même les effets de ces multiples imprévus.
Cette crise perdure, aujourd'hui, ce que les Algériens doivent savoir, c'est que la crise en question est là, et qu'elle peut atteindre des proportions inattendues. Elle s'est aggravée ces derniers temps par la régression des produits à l'exportation hors hydrocarbures, le pétrole dont les prix ont dégringolé, le dollar même par lequel est payé le baril de pétrole n'est pas stable à son tour. Quand dans un pays, les sources de recettes tarissent, la situation devient automatiquement difficile, difficile aussi à maîtriser. Et dans ces conditions assez pénibles il faut être pratique car le malaise est réel.
Il faut restreindre son niveau de vie, le gouvernement devrait s'employer à porter remède à cette situation et surtout ne pas combler le " gap " par de nouvelles difficultés financières, de nouveaux emprunts, une nouvelle dette extérieure. Mais ce n'est pas tout, il faut aussi que les Algériens retroussent leurs manches et travaillent, parce que les temps sont vraiment durs. En clair, il ne faut plus vivre dans l'euphorie d'un baril de pétrole à 100 dollars.Le pays a un capital humain dynamique, une stratégie décidée à surmonter cette crise, des partenaires en dehors de l'Algérie qui sont disposés à y investir dans tous les secteurs.
Alors, grâce à tous ces concours, grâce au travail de chacun, à un civisme beaucoup plus engagé, une gestion plus rigoureuse de l'économie nationale, il est certain que le pays pourra traverser le tunnel et voir s'ouvrir devant lui une aube nouvelle et plus réjouissante pour la population. Les domaines couverts par cette politique sont diversifiés et répondent dans leurs grands axes, aux besoins concrets du moment et prioritaires.