Algérie

Un calvaire quotidien



Depuis plus de cinq ans, la daïra de Bouhadjar, qui compte quatre communes, se plaint du problème d'alimentation d'eau. Cette situation est accentuée par le manque de château d’eau du fait que la nappe phréatique est pauvre.
À cela s'ajoute l’insuffisance de captage et la vétusté de la majeure partie des réseaux des canalisations. L'eau pompée du barrage se perd en cours de route du fait de la vétusté des canalisations datant de près de deux décennies. D’autre part, la situation est catastrophique pour les entrepreneurs ayant des projets à finaliser dans cette région.
Les entreprises du bâtiment activant au niveau des communes de Bouhadjar, de Oued Zitoun, d’Aïn Kerma, de Hammam Beni Salah sont confrontées à leur tour à des carences qui influent négativement sur l’avancement des travaux. Ces chantiers de bâtiments sont en retard de plusieurs mois, selon les cahiers des charges. Les maîtres d'œuvre prétendent que le manque d'eau dans la région est la première cause. Les oueds qui se trouvent juste à côté des chantiers sont à sec depuis le début du mois de mai dernier. L'eau pour les besoins des chantiers est achetée par citerne jusqu'à 700 DA. Les citoyens puisent l'eau des puits qui sont en cette période taris et réclament leur réhabilitation parce plusieurs auraient été défoncés lors des différents travaux. Pour l’heure, les nombreux habitants des communes de Beni Salah et Oued Zitoun  et à un degré moindre Bouhadjar et Aïn Kerlma ne savent plus à quel saint se vouer.
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