Un calvaire qui dure à Bouira

Tous les chemins de wilaya étaient interdits à  la circulation. Une situation qui a accentué les difficultés des habitants des communes montagneuse, à  l'image d'Ath Laâziz, Taghzout, Aïn Turk au nord et les localités de l'ouest de la wilaya. La souffrance de la population risque de s'aggraver davantage au rythme des bulletins météo qui se succèdent et qui annoncent la persistance des perturbations. Des citoyens se sont déplacés hier à  notre rédaction pour exprimer leur détresse. «Ce sont les mêmes problèmes. Nous n'avons pas de gaz butane ni de denrées alimentaires de première nécessité», dira Arezki, un habitant de Guerrouma.  A travers les ondes de la radio locale, de nombreux villageois continuent d'exprimer leur colère et dénoncer la gestion catastrophique de la crise. «L'Etat est absent. Comment expliquer qu'après plus de 10 jours, le gaz butane est toujours introuvable '», dénoncent-ils. D'autres villageois ont demandé aux pouvoirs publics de surseoir même à  leur action de solidarité initiée par la direction de l'action sociale (DAS) en raison de la mobilisation de moyens insignifiants en rapport aux besoins exprimés. «Nous avons bénéficié d'un seul couffin, alors que notre village est peuplé de plus de 500 familles ! A qui vais-je remettre cette aide '», s'interroge le président de l'association du village Beni Fouda, dans la commune d'Ath Laâziz. Dans la commune d'Aghbalou au nord-est de Bouira, pas moins de 20 personnes ont été blessées en glissant sur du verglas. La RN15, quant à  elle, demeure fermée à  la circulation. A noter que les opérations de déneigement des routes se poursuivent.